5 étapes clés pour réussir la mise en œuvre d'un réseau social d'entreprise
Dans son dernier livre blanc intitulé "Réseaux sociaux d'entreprise et logiciels collaboratifs", la SSII GFI Informatique s'est penchée sur l'intérêt de se lancer dans un projet RSE. Son analyse place l'humain au cœur du dispositif.
"Avec 800 millions de membres, Facebook est le plus important réseau au monde, loin devant Twitter (450 millions de membres), LinkedIn (100 millions de membres) ou Google+ (62 millions de membres). Et désormais, les collaborateurs souhaitent disposer de ce type d'outil au sein de leur entreprise", explique GFI dans son livre blanc.
Pour autant, l'entreprise a tout intérêt à rester vigilante sur le type d'outils sociaux qu'elle pourra mettre en œuvre, au risque de poser de sérieux problèmes en termes de confidentialité des données partagées mais aussi de taux de disponibilité de ces outils 100% SaaS. "Faire travailler les salariés via ces plates-formes grand public serait une erreur [...] Les paramétrages de confidentialité souffrent d'actualisation régulière, les données postées deviennent la propriété de la plate-forme et leur taux de disponibilité n'est pas garanti par un SLA".
Etapes | Questionnement / Problématique |
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Source : GFI Informatique | |
Cadrage | Pourquoi ? Pour qui ? Quoi ? |
Pilote | Est-ce adapté ? Ajuster l'offre le cas échéant |
Mise en œuvre | Où ? Comment ? |
Déploiement | Former, communiquer, supporter et suivre |
Feedback | Comment améliorer ? |
Afin d'éviter ces écueils, la mise en place de solutions de Réseaux Sociaux d'Entreprise, apparaît donc plus que jamais comme la meilleure piste à privilégier. Au-delà du choix du choix de l'outil en lui-même (BlueKiwi, Calinda Sofware/SharePoint, IBM Connections, Liferay SocialOffice...), d'autres composantes méthodologiques sont à considérer pour faire de son projet RSE un succès.
Source : GFI Informatique |
Considérer l'ergonomie de l'outil comme primordiale |
Impliquer le middle management |
Identifier un périmètre et des fonctionnalités restreints dans un premier temps |
Former les collaborateurs selon leur maîtrise de l'outil |
Accompagner les utilisateurs dans le temps |
Communiquer sur les règles de bonne utilisation |
Valoriser les expériences réussies |
"Au-delà de l'effet de mode et bien avant de parler d'évaluation des outils disponibles sur le marché, il faut identifier les problématiques métiers auxquelles le RSE va répondre. Un bon exercice consiste aussi à définir les critères objectifs de succès : le taux de participation attendu, le nombre de collaborateurs actifs et passifs ou encore le nombre de mises en relation", fait savoir GFI.
Engagement de la hiérarchie et recours à un Community Manager sont aussi des clés de succès
"La constitution d'un groupe pilote est fondamentale tant pour déterminer les besoins fonctionnels du RSE que pour en déduire une matrice de choix d'outils. À l'issue de cette phase pilote, une matrice de cas d'usage et de fonctionnalités sera formalisée", poursuit GFI.
La mise en œuvre (et la réussite) d'un projet RSE ne peut quoi qu'il en soit donner pleinement satisfaction sans une implication forte des collaborateurs mais également un engagement clair de la hiérarchie. "La problématique d'accompagnement au changement est forte et l'est encore plus auprès des publics non familiers des réseaux sociaux. Le risque de fracture sociale ne doit pas être sous-estimé", prévient GFI.
A ce titre, prendre soin de motiver dans le temps les membres du RSE par le biais d'une bonne animation en ayant recours à un gestionnaire de communautés constitue également une bonne clé de succès.