Le Cigref répond à la fronde des éditeurs français de réseaux sociaux d'entreprise

Le Cigref répond à la fronde des éditeurs français de réseaux sociaux d'entreprise Le président du Cigref a répondu à la lettre ouverte co-signée par une dizaine d'éditeurs français de réseaux sociaux d'entreprise. Les solutions locales n'ont pas su répondre convenablement à ses besoins.

Entre le Cigref (Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises) et les éditeurs français de réseaux sociaux d'entreprise (RSE), il y a de l'eau dans le gaz. Suite à la décision du club de se doter d'un RSE, les P-DG et fondateurs de nombreux éditeurs français spécialisés (Jalios, Azendoo, SeeMy, XWiki, Jamespot, Knowings, Knowledge Plaza, Yoolink et TalkSpirit) sont montés au créneau. Ces derniers reprochent au Cigref de ne pas avoir favorisé et a minima étudié les offres françaises alors que le choix final du club s'est porté sur la solution américaine Clearvale de Broadvision.

En réponse à cette lettre ouverte, le président de l'association, Pascal Buffard, indique avoir fait son choix sur la base "d'un important travail de benchmark" qui a porté sur 80 solutions propriétaires et Open Source, mené en partenariat avec SDE Consulting. "Nous avons surtout porté une grande attention aux avis, commentaires et expériences recueillis auprès de nos entreprises membres déjà équipées d'un RSE", a-t-il indiqué.

Les choix de Lafarge et de L'Oréal, qui utilisent respectivement Knowledge Plaza et blueKiwi, n'ont manifestement pas pesé dans la balance. "Le Cigref ne peut pas choisir une solution qui ne lui convient pas au seul motif qu'elle est française", s'est justifié le Club. Dans sa réponse à la lettre ouverte des éditeurs français de RSE, confrontés à une concurrence de plus en plus virulente des acteurs mondiaux, Pascal Buffard a néanmoins fait un geste : il annonce vouloir assurer la promotion des acteurs français du secteur auprès de ses 130 membres en leur faisant parvenir une présentation de leurs offres.