Google Bard : se préparer à l'affichage des sources

Google Bard : se préparer à l'affichage des sources Module conversationnel de Google et trafic organique, une équation qui ne semble pas fonctionner. Mais du mieux devrait bientôt arriver pour les SEO.

Source d'inquiétude pour les référenceurs, l'affichage des sources par Google Bard devrait être plus avantageux pour les éditeurs. Jack Krawczyk, machine teacher chez Google, a en effet expliqué comment apparaitra la citation dans Google Bard :

On voit que le lien est mentionné en bleu vers la fin du texte généré. Google a aussi expliqué sur sa page consacrée aux mises à jour de Bard que l'utilisateur pourra désormais identifier la section du texte qui correspond à la source et y accéder facilement. Cette communication intervient après l'annonce d'un meilleur affichage des sources lors de la dernière conférence Google I/O. Selon le géant américain, il suffira de cliquer sur l'annotation et Bard soulignera ces parties de la réponse et établira un lien vers la source.

Sur la FAQ de Bard, Google précise aussi qu'il fait une citation lorsqu'il cite directement et longuement une page web. Il peut aussi "tenter" de pointer vers une source populaire quand le contenu se trouve sur plusieurs pages web. Il déclare aussi vouloir apprendre du retour des éditeurs.

"Google it" pour afficher les sources

Si cela n'est pas forcément très réjouissant pour le trafic organique des SEO, cela marque tout de même une avancée. Pour l'instant, d'après nos test effectués en anglais grâce un VPN sur Google Bard – le module conversationnel n'étant pas encore ouvertes aux pays membres de l'Union européenne, probablement à cause d'un problème de conformité au RGPD - les réponses générées n'indiquent pas de source.

Google Bard affiche seulement en bas de la réponse un encart "Google it". En cliquant sur un des liens qui apparaissent, après avoir cliqué sur le "Google it", l'utilisateur est envoyé vers une SERP avec pour requête l'intitulé du lien (copie écran).

Dans cet exemple, lorsque l'on clique sur le premier lien affiché, une fenêtre s'ouvre sur Google Search avec la requête correspondante au nom du lien.

Google Bard avare en liens

Selon nos essais, cela est valable sur la plupart des requêtes liées au SEO. Par exemple, pour un script de type informationnel, c'est-à-dire où l'internaute recherche une information précise à une question, sans mentionner de marque, Google Bard n'effectue aucun lien vers une source.

Ce procédé se reproduit sur les requêtes commerciales, où l'internaute recherche à avoir des informations sur un produit ou un service spécifique, pour en savoir plus avant d'effectuer une décision d'achat. Cela est aussi valable concernant les requêtes transactionnelles, qui ont pour but de déboucher sur un achat.

Dans cet exemple, on voit une réponse longue et détaillée. Google Bard cite différentes pizzerias. Il précise à chaque fois des éléments attachés à l'offre. Il recommande même d'aller sur le site des pizzerias. Mais il ne cite pas ceux-ci et permet encore moins de cliquer sur les liens allant vers les sites en question.

25 nouvelles fonctionnalités

Rappelons que Google a annoncé lors de la conférence I/O du 10 mai dernier que le module conversationnel utilise désormais Palm 2, un modèle de langage de pointe. D'après le géant américain Google, celui-ci est entrainé sur plus d'une centaine de langues, possède des connaissances approfondies en logique, en mathématique, et dans des langages de programmation comme Python et Javascript.

Bard présente ainsi plus de 25 nouvelles fonctionnalités, dont des aptitudes de mathématiques avancées, de raisonnement et de codage. Il sera davantage incorporé à l'écosystème de services de Google, comme Gmail, Drive, Maps et Docs. 

Il se servira aussi davantage des images dans les réponses et les invites. Vous pourrez par exemple lui faire écrire une légende créative d'une photo en vous servant de Google Lens. Google Bard pourra aussi créer des images sur la base d'un script grâce à Firefly, l'IA générative d'Adobe. Disponible dans plus de 180 pays, avec 40 langues bientôt prises en charge, il n'exige d'ailleurs plus de liste d'attente pour l'utiliser.