Stoïk, assurtech spécialiste du risque cyber, lève 25 millions d'euros
Un financement qui doit permettre à la start-up de déployer un nouvel outil cyber, de conquérir de nouveaux pays et de recruter une cinquantaine de collaborateurs.
Stoïk tient sa série B. Cette start-up française, à mi-chemin entre les écosystèmes assurtech et cybersécurité, annonce ce 15 octobre lever 25 millions d'euros auprès d'Alven, Andreessen Horowitz, Munich Re Ventures, Opera Tech Ventures, Anthemis, Cyber Integrity Capital et Tokio Marine HCC International. Ce nouveau tour de table porte le financement total de Stoïk à 50 millions d'euros depuis sa création en 2021.
Stoïk s'appuie sur un réseau de courtiers pour proposer aux PME et ETI son offre d'assurance cyber. En souscrivant le contrat d'assurance, les assurés bénéficient gratuitement de deux services développés par la start-up : une plateforme de prévention des risques qui inclut un scan de vulnérabilité, et un service de réponse immédiate à un incident. "Nous avons une équipe en interne d'une dizaine de personnes qui décrochent le téléphone pour intervenir rapidement en cas d'alerte de cyberattaque", explique Jules Veyrat, CEO et cofondateur.
5 000 euros par an par assuré
Avec la levée de fonds, Stoïk souhaite accélérer la commercialisation d'un troisième produit, nommé Stoïk MDR, "une sorte d'anti-virus très puissant". Contrairement aux deux autres services, celui-ci est vendu en plus du contrat d'assurance. D'ici la fin de l'année, la start-up "comptera 5 000 assurés". Si le prix de l'assurance dépend de la taille de l'entreprise, de son niveau de risque et de son secteur d'activité, "il revient en moyenne à 5 000 euros par an par assuré".
Outre le déploiement de son outil Stoïk MDR, l'assurtech compte sur ce financement pour se lancer dans de nouveaux pays. Déjà présent en France, en Allemagne et en Autriche, Stoïk vise trois zones géographiques : l'Europe du Sud (Italie, Portugal, Espagne), le Benelux et les pays d'Europe du Nord. Pour cela, la start-up compte recruter des talents locaux. "Pour le moment on est 70 mais on va recruter une cinquantaine de personnes d'ici un an, notamment des profils ingénieur et cyber", annonce Jules Veyrat.