Pourquoi Google ne passe pas la validation HTML du W3C

Le test de validation du consortium détecte plusieurs dizaines d'erreurs sur la page d'accueil du moteur de recherche. Tentative d'explication.
La page d'accueil de Google ne passe pas vraiment avec succès le test de validation HTML du W3C. Lancé sur www.google.com avec sa configuration par défaut, le validator du consortium affiche 32 erreurs et deux alertes. Un constat plutôt étonnant au premier abord. L'histoire de Google, sa politique Open Source et son soutien aux langages Java et Python, auraient pu faire croire au contraire que la société serait en effet plus encline à respecter les spécifications publiées par le W3C.

Loin s'en faut. "Google cherche d'abord à optimiser le poids de ses pages. Quand vous devez traiter des centaines de millions de requêtes chaque jour, c'est effectivement une préoccupation bien compréhensible", indique sur ce point Frédéric de Villamil, expert en ergonomie Web, décryptant des propos attribués à Matt Cutts, ingénieur chez Google.

Mais c'est aussi et surtout pour ouvrir le plus largement possible son moteur que Google déroge aux standards officiels. Objectif : rendre ses pages compatibles avec le maximum de terminaux possibles (téléphones mobiles, Web TV, assistants personnels...), y compris les clients les moins respectueux des standards. "Bien qu'avocat des standards du Web, je trouve ce point de vue intéressant parce que pragmatique", commente Frédéric de Villamil.

Le groupe préfère ainsi prendre ses distances avec la ligne du W3C, bien conscient également que les pages Web qu'il est amené à indexer ne sont pas toutes compatibles avec les standards préconisés par le consortium.

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