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Daniel Lefebvre |
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Daniel Lefebvre est maintenant à la retraite. Il a été confronté dans
sa vie professionnelle aux soucis que doivent parfois affronter les développeurs
indépendants. Analyste programmeur dans une société qui fabriquait des imprimantes
industrielles, Daniel Lefebvre travaillait alors à la conception d'applications
de gestion et de comptabilité en interne pour son entreprise.
Des clients de son entreprise sont venus le voir pour lui proposer de travailler au développement
de programmes adaptés aux imprimantes de son entreprise. Il a accepté
tout en continuant son emploi salarié. "Mes clients voulaient que
je conçoive des programmes pour l'impression des étiquettes de vêtement.
A l'époque, ces étiquettes qui contiennent des préconisations sur le lavage
des habits étaient brodées. L'impression était une vraie révolution. Ca n'a
pas marché. C'est dommage" explique Daniel Lefebvre.
Trouver un statut qui permette de réduire
au maximum les soucis administratifs |
Pourquoi cet échec ? "Mes clients demandaient des factures pour que je
sois rémunéré". Daniel Lefebvre a donc du trouver un statut particulier,
moitié salarié, moitié travailleur indépendant, ce qui a compliqué considérablement
ses démarches administratives, au point de faire péricliter rapidement
son affaire.
L'exemple de Daniel Lefebvre est l'occasion de rappeler qu'il est impératif
pour les travailleurs indépendants de trouver un statut qui leur permette
de réduire au maximum les soucis administratifs. Eurl, sarl, voire artiste
auteur multimédia, autant de statut qui correspondent à des situations personnelles
qu'il ne faut pas négliger avant de s'engager sur la voie de l'indépendance.