À tester dans vos emailing : les symboles dans les objets !

La technique est à la mode : plusieurs grandes marques ont franchi le pas. Je viens toutefois de remarquer que Outlook, qui remplace depuis peu Hotmail, réagit de façon vraiment intéressante avec les symboles, en y intégrant de la couleur !

Voyez plutôt cette boîte de réception ci-dessous : l'email de ZoneAlarm part avec un sérieux avantage sur les autres, ne trouvez-vous pas ?

On ne voit qu'eux.












Plus précisément, on ne voit que leur "Call to Action" : l'oeil est tout de suite attiré, le cerveau fait le reste. Je ne dispose pas de leurs statistiques, mais je suis prêt à parier que le taux d'ouverture s'en trouve amélioré.  Le rôle est a priori plus limité sur un client du type Gmail.


Voici le même objet, tel qu'il apparaît dans la messagerie Google : 



Il n'y a plus de couleur : il ne reste que la forme. L'effet subsiste, mais demeure moindre. Notez que c'est la même chose pour Yahoo par exemple.
La situation est cependant différente avec les smartphones, voici ce que ça donne sur iPhone par exemple : 



Mais si les symboles sont plus esthétiques, ils restent moins vifs, et donc plus discrets. L'objet ressort moins. 

Une question de client email
Tout dépend donc des services utilisés par vos destinataires. Avec quel outil votre audience lit-elle ses emails ? C'est la question à se poser. Certaines listes peuvent être composées de 30 à 40% d'adresses Hotmail. Auquel cas, il est vivement recommandé de faire un petit test, au moins sur un segment de la liste : il y a peut être un gros gain à la clé. Par contre, si vos cibles utilisent surtout des clients qui interprètent les symboles en noir et blanc, comme Gmail ou Yahoo, l'effet sera moindre, donc à vous de voir.

Le taux d'ouverture ne fait pas tout
Évidemment, outre le fait que le taux d'ouverture soit relatif (les images doivent s'afficher), il faut préciser que cet indicateur n'est pas forcément lié aux conversions. Utiliser des symboles ne sert donc à rien si le contenu de l'email n'est pas à la hauteur : le taux de clics doit se maintenir. Si le contenu est inintéressant, voire agressif, le destinataire peut être agacé par l'incitation au clic dont il a été victime. Il n'hésitera alors pas à cliquer sur le bouton "signaler en tant que spam". Et un taux de spam, même minime, c'est le début de la fin pour l'envoyeur.

Et la délivrabilité dans tout ça ? 

Il faut évidemment toujours tester : comme d'habitude. Si possible, faire un essai et comparer les scoring Spam Assassin que tout bon service emailing se doit de fournir. Mais a priori, bonne nouvelle : ces symboles n'impactent pas particulièrement la délivrabilité des messages. Donc vraiment, pourquoi s'en priver ?   

Concrètement, comment procéder ?
  • Tester et tester encore. Au-delà de la délivrabilité, vérifiez bien le rendu des symboles. Hormis Outlook 2003, cela ne devrait néanmoins pas poser de problème majeur mais... on ne sait jamais, un faux pas est si vite arrivé... 
  • Vous pouvez choisir de segmenter par FAI: pourquoi ne pas faire un emailing spécial symboles pour les adresses Hotmail ? Puisque cela rend si bien chez eux, pourquoi se priver ?
  • Pour éviter de tâtonner et profiter de signes intéressants, contentez vous de copier-coller le symbole, en partant d'une jolie galerie comme celle-ci.