E-commerce international : la France doit faire mieux, osons !

Le e-commerce Français s’exporte mal, et la France a encore du mal à rayonner à l’étranger. Il existe pourtant des solutions qui ouvrent aux e-marchands les portes de l'Europe avec peu d'investissement marketing et une logistique parfaitement adaptée.

Force est de constater que depuis plusieurs décennies, il est coutumier d’entendre dire que les entreprises France exportent peu ou pas assez. Lorsque on évoque le « commerce extérieur », on l’associe généralement à « déficit » et c’est bien dommage : « ça c’était avant »…et non, c'est encore vrai aujourd’hui pour le e-commerce en France.

Le e-commerce français s’exporte mal, et la France a encore du mal à rayonner à l’étranger

Barrière douanières à l’entrée, représentations fiscales, services clients multilingues, gestion des moyens de paiements multi-devises, logistique complexe et couteuse, et j’en oublie certainement, la liste de contraintes évoquées par les e-marchands français est pléthorique : à croire que tous les prétextes sont bons pour ne pas se lancer…et pourtant.
Et pourtant, comment expliquer les succès fulgurant de Zalando, notre voisin allemand, sur le marché hyper concurrentiel de la chaussure, l’accessoire et la mode ? Comment le talentueux ASOS, Britannique, a réussi à percer le marché français et européen de façon aussi fulgurante et pertinente lorsqu’on connait la complexité du marché de la mode féminine ? Les marques non plus ne sont pas en reste, en témoignent les success stories de Zara du groupe espagnol Inditex, ou du Néerlandais Esprit…
Mêmes si les ventes générées par nos champions, Showroom-Privé et vente-privee sont notables, puisque classés dans les 50 meilleurs pure-players européens les plus recherchés, nous pouvons faire beaucoup mieux.

Mais comment font nos voisins européens ?

Ils ont tout simplement osé, et ont compris le sens de l’Histoire…
Si le e-commerce fut marqué au début des années 2000 par une croissance proche de 30 % par an, puis plus récemment autour de 20 %, le secteur d’activité est arrivé à maturité, et il faut s’attendre dorénavant à connaitre une croissance du secteur à un chiffre, un seul, surtout si nous ne réagissons pas.
Alors osons l’international, osons l’Europe, si nous souhaitons maintenir le cap !
Il existe sur le marché des solutions qui redonneront aux e-marchands des niveaux de croissance à deux chiffres. Une des pistes à envisager, c’est l’export avec des moyens existants accessibles par tous.
Pourquoi ? Parce que, se restreindre au marché français, c’est limiter sa zone de chalandise à 35 millions d’internautes quand l’Europe en comptabilise plus de 180 ! Comment les atteindre à moindre coût ? Comment agrandir cette zone de chalandise sans risquer d’y laisser des plumes ?

Pourquoi ne pas miser sur les market places (places de marché) européennes dont le nombre de visiteurs uniques propulse vos produits à travers différents pays ? Les coûts d’acquisition sont variables, connus à l’avance et proportionnels au chiffre d’affaires généré : le risque est donc limité. C’est ainsi que se décline l’offre du Groupe Rakuten, avec PriceMinister en France, mais aussi Play.com en Grande-Bretagne, et de même en Allemagne, en Autriche et pour la péninsule ibérique.
Demeure le « douloureux problème » de la logistique et des coûts de transport « forcément » plus chers lorsque les colis sont expédiés plus loin…et bien ce n’est plus vrai !
Les solutions transport déployées par les plus grands prestataires en logistique e-commerce, tels que Viapost ou ADS Rakuten, ont largement réduit ces coûts. Par effet de massification, en confiant les colis des différents marchands gérés dans les entrepôts en France, il est aujourd’hui possible d’injecter ces colis dans les meilleurs réseaux nationaux postaux ou privés européens, qui sauront atteindre vos clients de la Communauté Européenne et de la Suisse, au domicile ou vers un relais.
Le coût d’un petit colis expédié vers la France est quasiment identique à celui expédié vers un pays frontalier; il est même parfois inférieur.
Enfin, il existe pléthore des solutions de call centers multilingues externalisés qui sauront répondre aux problématiques de relations clients.
La France bénéficie d’une position barycentrique au sein de l’Europe d’un marché en pleine ébullition, avec un dynamisme et des talents que beaucoup nous envient. Les moyens sont là, le marché est prêt et nos voisins y parviennent, alors que nous manque-t-il ? Rien ! Alors osons ! Et partons à la conquête du vieux continent.