Google met son service de recherche en temps reel en pause

Google met son service de recherche en temps reel en pause Suite à l'expiration de son accord d'indexation avec Twitter, le moteur de recherche a provisoirement fermé son service de recherche en temps réel.

Google+ aurait-il eu raison du service de recherche en temps réel de Google ? Quelques jours après le lancement de la dernière initiative communautaire du moteur de recherche, le groupe a fermé en toute discrétion son service de recherche en temps réel, reposant principalement sur l'indexation des flux de messages issus de Twitter. Ce service, lancé en 2009 disposait de sa propre page d'accueil depuis mi-2010. Google précise que cette fermeture n'est que provisoire mais ne fournit aucun calendrier de réouverture.

Contacté par Search Engine Land, Google a expliqué avoir tout simplement fermé ce service suite à l'expiration le 2 juillet dernier du partenariat passé fin 2009 avec Twitter, lequel n'a pas été renouvelé. Cet accord (Yahoo et Microsoft disposent de partenariats similaires avec Twitter) permettait à Google d'indexer les tweets de la plate-forme de micro-blogging et de les afficher dans ses pages de résultats.

Twitter n'était pourtant pas la seule source de contenus indexés dans la recherche en temps réelle de Google. Le moteur y affichait également une quinzaine d'autres sources, parmi lesquelles figuraient les mises à jour de statut de Facebook, Friendfeed et Myspace, ainsi que les contenus issus du service de questions-réponses Quora ou du réseau social géolocalisé Gowalla. Mais Twitter ressortait de loin comme la principale source d'information utilisée pour la recherche en temps réel de Google.

Cette fermeture survient quelques jours après le lancement en version de test du réseau social du groupe américain, Google+ (lire le dossier Google+, le Facebook-killer de Google en images, du 01/07/2011). Cette plate-forme communautaire intègre justement un service de messages courts en temps réel semblable à Twitter. Le moteur de recherche pourrait donc miser sur l'adoption rapide de Google+ pour en faire prochainement la principale source de contenus de sa recherche en temps réel.