Le "happy slapping" passible de 5 ans de prison

Les députés ont adopté un amendement qui vise à incriminer le "happy slapping", ce phénomène qui consiste à agresser un individu en filmant la scène avec un mobile afin de la diffuser. Cette disposition faisait partie du projet de loi sur la prévention de la délinquance. Les auteurs et diffuseurs de séquences de "gifle joyeuse" seront désormais passibles de cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende. Le texte prévoit l'interdiction de la diffusion de ces agressions « sauf si l'objet est d'informer le public ». La loi doit encore être adoptée définitivement par une commission mixte paritaire.