"Nous restons vigilants concernant tout abus de position dominante de Google"

"Nous restons vigilants concernant tout abus de position dominante de Google" Récemment nommé directeur général adjoint en charge du pôle média, Julien Ampollini était l'invité de l'émission "Les Décideurs du Net".

Le directeur général adjoint de Solocal Group, en charge du pôle média, Julien Ampollini, était l'invité de l'émission "Les Décideurs du Net", présentée par le JDN et Décideurs TV, en partenariat avec Offremedia, ce jeudi à 12h30. "On sent un vrai basculement des investissements des TPME / PME vers le digital", annonce-t-il d'entrée, rappelant que plus de 60% du chiffre d'affaires du groupe est désormais réalisé sur ce canal. "Solocal Group, dont le métier est de mettre en relation efficacement des professionnels et leurs consommateurs, localement, touche aujourd'hui 9 Français sur 10", rappelle-t-il. Il faut dire que le groupe peut s'appuyer sur 18 marques parmi lesquelles PagesJaunes, Mappy ou 123people.

Si l'audience mobile ne cesse de grimper, Solocal reste, comme beaucoup d'autres, confronté à la difficulté de monétiser ce canal. "Crise oblige, les annonceurs sont un peu plus frileux. D'autant que l'interface étriquée n'offre pas beaucoup de surface publicitaire", précise-t-il. L'opportunité serait, selon Julien Ampollini, plutôt à trouver du côté du search avec la "possibilité d'offrir de la géolocalisation et de la contextualisation".

Non le papier n'est pas mort ! "3 Français sur 4 continuent à utiliser des annuaires imprimés". Reste que le Web devient un support de plus en plus fort et que Solocal doit composer avec la concurrence d'un mastodonte sur ce segment, Google. Plus que de concurrence Julien Ampollini préfère parler de "coopétition" en témoigne le partenariat signé récemment concernant l'accompagnement des clients de Solocal dans leurs campagnes Adwords. Le groupe reste pour autant vigilant. "Nous sommes très attentifs aux évolutions que peut prendre Google en matière de fiscalité et d'abus de position dominante", explique Julien Ampollini,