Photo © Michelin
 

Le succès publicitaire de l'homme à corps de pneu est immédiat. On l'appelle désormais Bibendum et les Michelin ne cessent de le mettre en avant, notamment quand grâce à leurs pneus, coureurs cyclistes et automobiles gagnent de façon éclatante les grandes courses qui rythment ce début de siècle. Gordon-Bennett, Grand prix de France… Michelin enchaîne les victoires, et les retombées publicitaires sont énormes. Le pneumatique s'impose désormais pour équiper les automobiles.

A l'aube du XXe siècle, les frères Michelin achètent des domaines au Brésil pour exploiter l'hévéa afin d'assurer leur approvisionnement en caoutchouc. Edouard Michelin rapporte de son voyage aux Etats-Unis le taylorisme qu'il met en place à Clermont Ferrand. Il n'a qu'une obsession : baisser les coûts pour baisser les prix. En quelques mois, le prix de vente des pneus vélos chute de 50%. Une seconde usine est construite à Clermont-Ferrrand. Elle va produire 80.000 pneus par an et permettre à l'entreprise de doubler ses capacités de production.

En 1900, le premier guide Michelin à destination des automobilistes est édité à 35.000 exemplaires. La célèbre affiche du coup de semelle est censée démontrer que les pneus Michelin épousent l'obstacle comme celle d'une chaussure.

Untitled Document
1898 1905 1911 1912 1921 1922 1925
JDN Economie Envoyer Imprimer Haut de page