"La courbe a tendance à redescendre aussi vite qu'elle a monté"
Jacques Friggit, chargé de mission au Conseil général des ponts et chaussées
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De mon point de vue, la moins mauvaise façon de prévoir
l'avenir, c'est de reproduire les régularités du passé sauf
lorsqu'on a une bonne raison de ne pas le faire. Mise à
part sa forte hausse puis sa chute autour de 1990 en région
parisienne et dans quelques zones de province, le prix
des logements est resté relativement constant par rapport
au revenu par ménage de 1965 à 2001, quelles que soient
les conditions de financement, le flux de construction,
la croissance démographique, etc. Je pense donc que le prix
des logements va probablement rejoindre approximativement
son niveau initial par rapport au revenu par ménage. Reste
à savoir combien de temps cela va prendre. Ou bien les
prix des logements restent presque constants ou diminuent
légèrement en monnaie courante pendant de nombreuses années.
Ou bien le prix
de l'immobilier va baisser fortement et rapidement.
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Jean Pierre Petit : économiste à Exane BNP Paribas
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"Je ne crois pas à une baisse massive des prix"
Je ne crois pas à une baisse massive et brutale des prix. La stabilisation des prix permettra la resolvabilisation des ménages. La stabilisation sera longue, avec une baisse réelle dans la mesure où les taux ne remonteront que très graduellement. A mon avis, la stabilité actuelle est une situation idéale. Il faut juste éviter que le marché se retourne. On l'observe ce soft-landing partout dans le monde. Le crédit immobilier décélère, les prix se stabilisent. En Espagne, le marché commence à se stabiliser.
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Marc Touati, Président de l'ACDE
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"Je table sur une baisse de 10% sur deux ans"
Dans les deux ans à venir, je table sur une baisse de l'ordre de 10% du marché
de l'immobilier. A mon avis, un tel scénario serait
salutaire car il permettrait aux ménages qui n'ont pas accès
au marché aujourd'hui, d'y revenir. Après 7 à 8 ans de
déconnexion des prix de l'immobilier par rapport à la valeur
réelle des biens, il faut revenir à des niveaux plus raisonnables.