Les rues commerçantes les plus chères de France

Ouvrir un magasin dans une grande ville peut avoir un coût exorbitant. La preuve, avec ces données calculées par CB Richard Elis.

Vous regrettez de voir disparaitre les commerces de proximité dans les centres villes des grandes agglomérations françaises? Une étude publiée par CB Richard Elis fournit un début d'explication à ce phénomène persistant. A l'instar du marché immobilier résidentiel, l'immobilier commercial connait lui aussi des fortes zones de tension, comme en témoigne l'envolée de l'indice des loyers commerciaux entre fin 2009 et fin 2011. Des rues, des pâtés de maison sont pris d'assaut par des grandes enseignes qui font monter les prix... ne laissant aucune chance aux indépendants ou aux commerces à la rentabilité modérée.

Rue de la République à Lyon, Grand Place à Lille et avenue du Paradis à Nice, voilà le podium des artères commerçantes les plus chères en province. Même elles sont moins chères que des emplacements de qualité moyenne à Paris. C'est dire le gouffre qui sépare la capitale des autres villes françaises. Notons néanmoins que Lille se révèle sans doute un peu plus chère que les autres villes de province, puisqu'elle réussit à placer plusieurs artères dans notre classement.

Ces fourchettes sont des estimations d'agents immobiliers et correspondent à des valeurs moyennes en zone A (cf. charte de pondération des surfaces commerciales). Elles incluent le loyer et l'amortissement du droit au bail. Elles ne prennent pas en compte des aménagements particuliers qui auraient pu être consentis par des bailleurs. Ces cotes ne sauraient également prendre en considération la ou les particularités de surfaces commerciales justifiant d'une décote, ou bien au contraire des aspects exceptionnels autorisant une surcôte.