Trop de catastrophisme autour des machines à voter

L'enjeu de la machine à voter est de garantir un résultat exact dans une atmosphère sereine à l’issue des scrutins. Totalement neutre, la machine assure un vote plus fiable et plus sûr que le papier.

Au milieu du bruit entretenu par les opposants aux machines à voter, on oublie souvent la raison principale de l'utilisation des machines à voter : obtenir un résultat exact dans un délai raisonnable.

Alors certes, les machines à voter permettent un allègement non-négligeable de la charge de travail nécessaire à la préparation des élections, à leur mise en oeuvre ainsi qu'à leur exploitation dans les bureaux de vote jusqu'au dépouillement (plus besoin de scrutateurs que les membres des bureaux de vote ont de plus en plus de mal à trouver, d'ailleurs).

Mais l'enjeu, que permet de garantir les machines à voter, c'est un résultat exact dans une atmosphère sereine à l'issue des scrutins. Une machine est totalement neutre. Chaque électeur peut donc être rassuré vis-à-vis de la bonne prise en compte de son vote.


Un climat de suspicion non justifié

Aujourd'hui, les opposants aux machines à voter ont entretenu un climat de suspicion et de doute vis-à-vis des machines à voter, alors que celles-ci sont plus fiables et plus sûres que le vote papier. Ils dénigrent en permanence les procédures d'agrément alors que celles-ci permettent de garantir le bon fonctionnement des machines à voter. Le Bureau Véritas, qui a agréé notre modèle de machine à voter NEDAP ESF1, a même eu accès au code source de la machine à voter. Ceux qui réclament des logiciels libres veulent placer les informaticiens dans une situation dominante vis-à-vis des autres citoyens, ce qui serait anti-démocratique.

L'Etat est le seul garant du bon fonctionnement des institutions. Et lorsque l'Etat met en place des procédures d'agrément ou de certification pour des produits industriels sensibles (médicaments, transport aérien, machine à voter), il faut que les gens aient confiance en ces procédures de certification, sinon nos démocraties deviendront ingouvernables. Aujourd'hui, les opposants aux machines à voter tentent de jeter le discrédit sur ce fonctionnement. Nous espérons que les médias finiront par faire le tri entre ceux qui sont contrôlés et ceux qui ne font qu'agiter.


La majorité des utilisateurs ravis de cette solution de vote électronique

Le premier tour des élections présidentielles a démontré que tous les modèles de machines à voter n'étaient pas aussi simples à utiliser. Cela va donc demander quelques ajustements à certains fabricants dans leurs produits et leurs méthodes.

Il y a eu pour notre part 1 500 bureaux de vote en fonction lors de ce premier tour. L'écrasante majorité de nos utilisateurs sont ravis de notre solution de vote électronique. La plupart ont expérimenté des phénomènes de file d'attente, mais pas plus que les bureaux de vote "papier", en raison de la participation exceptionnelle. Les villes qui ont eu des problèmes de file d'attente exceptionnelle (> 1 heure) ont constaté que ce n'était pas la machine qui était en cause, mais une population trop importante de leurs bureaux de vote.

Un bureau de vote en France doit contenir entre 900 et 1 000 électeurs. Nous considérons que 1 100 reste un chiffre raisonnable. Partout où il y a eu des problèmes importants, il y avait entre 1 300 et 1 500 électeurs inscrits, ce qui devient problématique en cas de forte participation.

Les mêmes problèmes se sont posés dans des villes comme Rennes ou Paris, qui n'ont pas de machine à voter aux dernières nouvelles.

 
Alors qui croire, les personnes qui manipulent l'information et qui font du catastrophisme autour des machines à voter ? Ou les villes qui les utilisent et qui veulent continuer à les utiliser ? Une fois de plus, la vérité viendra du terrain. La machine à voter NEDAP ESF1 remplace avantageusement le vote papier, aussi bien en termes d'allègement de la charge de travail (et donc de coût), que de facilité d'utilisation (de nombreuses personnes âgées disent que c'est plus simple que le vote papier !), que de précision dans les résultats.

La problématique électorale est complexe, il serait intéressant de demander leur avis à ceux qui la maîtrisent : les responsables d'organisation des élections.