Les universités préférées des employeurs

Si les prestigieux établissements anglo-saxons sont prisés des recruteurs, leurs homologues français n'ont pas à rougir.

Harvard, Yale en tête, suivies de Cambridge et Oxford. A première vue, ce classement ne bouleverse pas la hiérarchie mondiale de l'enseignement supérieur, à la tête de laquelle trônent les universités anglo-saxonnes.

Pourtant, contrairement au célèbre classement de Shanghai, ce palmarès ne se base pas sur des critères académiques, liés aux distinctions scientifiques ou aux publications. Le "Global employability university ranking" est établi à partir des préférences de cadres dirigeants. C'est donc ici le niveau des jeunes diplômés qui est évalué par les employeurs. Et à ce jeu-là, de grandes écoles européennes et asiatiques trouvent leur place à côté des grandes universités anglo-saxonnes.

Avec HEC, l'ENS ou encore Polytechnique, la France parvient à hisser ses couleurs dans ce classement en y glissant 12 établissements sur 150. Cette performance s'explique en partie grâce à son système de grandes écoles, qui assurent une bonne employabilité aux jeunes diplômés sans forcément briller dans le monde de la recherche. Inversement, les universités se font rares : seules Paris-Sud et Dauphine (qui dispose d'ailleurs d'un statut particulier) tirent leur épingle du jeu.