Négocier son salaire à l'embauche en période de crise Jouer sur les compléments de rémunération

Si vous trouvez vraiment que le montant proposé n'est pas à la hauteur de vos espérances mais qu'il s'agit du poste de vos rêves, négociez sur les éléments périphériques de la rémunération. Cette dernière ne se limite en effet pas au montant indiqué au bas de votre fiche de paie. Il existe d'autres leviers sur lesquels l'entreprise ne sera pas aussi rigide.

Avantages annexes

Certaines entreprises offrent ainsi plusieurs avantages sociaux (mutuelle, prêts, prévoyance et retraite par exemple) et en nature (voiture de fonction, téléphone, ordinateur portable, tickets restaurant, chèques vacances, chèques cadeaux, remboursements des pleins d'essence...), un aménagement du temps de travail (4/5ème pour le même salaire, télétravail, congés supplémentaires), ou encore le financement d'une formation pour augmenter son employabilité. L'ensemble de ces éléments permet effectivement de gonfler votre rémunération réelle. Le but est de ne pas se bloquer uniquement sur le salaire. En étant inventif, vous créez une situation de gagnant/gagnant dont vous serez le premier bénéficiaire.

Négocier la partie variable

La partie variable de la rémunération (intéressement, commission, primes au résultat...) reste plus facile à négocier. Dès l'entretien, suggérez des critères d'évaluation de vos résultats et valorisez-les en monnaie sonnante et trébuchante. Attention à ne pas vous survendre : pour déclencher une prime, l'employeur attend généralement de vous que vous dépassiez les objectifs et non uniquement que vous fassiez ce pour quoi vous avez été embauché.

Vous pouvez également essayer d'obtenir une prime à l'embauche, sorte de "golden hello", en contrepartie de vos concessions salariales. Plus simple à obtenir car ponctuel, ce type de bonus est tout de même moins intéressant qu'une prime de risque sur votre salaire brut d'embauche.