85 % des managers de transition pensent que leur marché est prometteur

C'est ce qui ressort de l'enquête menée par Lemanagerdetransition.com auprès de 200 managers de transition. Diverses raisons sont évoquées, à la fois structurelles (le manque de ressources internes, un coût avantageux) et conjoncturelles (la crise économique). Cependant, 39 % d'entre eux pointent le manque de professionnalisation du métier et estiment que cela constitue un risque. 

Parmi les personnes interrogées, plus de 35 % sont managers de transition depuis 1 ou 2 ans seulement mais 30 % des répondants ont tout de même une expérience de manager de transition comprise entre 5 et 9 années. Le choix du statut pour exercer son activité est très variable puisque 18 % ont fait le choix d'être salarié d'un cabinet de management de transition, la grande majorité ayant un statut d'indépendant. Parmi eux, 19 % ont créé leur propre structure sous forme d'EURL–SARL, 19 % ont opté pour le portage salarial, 17% sont des entrepreneurs individuels et 12 % exercent en profession libérale.

Leur première arme pour trouver des missions consiste en leur réseau (pour 49 % des répondants), devant les cabinets de management de transition (37 %). Loin derrière, viennent les agences d'intérim, les sociétés de portage salarial et les associations de managers généralistes ou spécialisées métier.

La durée moyenne des missions est légèrement supérieure à 8 mois, le plus souvent entre 6 et 12 mois, sur des domaines allant de la restructuration (première sphère d'activité avec 30 % des réponses), aux missions de projet (20 %), de développement (18 %) ou tout simplement au remplacement (21 %).