Les centres de services partagés
Apparu au cours des années 80 aux Etats-Unis, le concept de centre de services partagés consiste à régrouper les ressources transversales d'une même entreprise au sein d'un seul pôle opérationnel. Par exemple, les différents services RH répartis dans les filiales et les implantations géographiques d'un groupe sont réunis dans un centre unique qui couvre les besoins de toute l'entreprise. Dans ce domaine, la France apparaît en bonne position au plan européen : selon une étude réalisée par le cabinet RHI Management Resources, 34 % des entreprises hexagonales ont déjà mis en place une telle structure. Dans 40 % des cas, les entreprises françaises y voient un moyen de réduire leurs coûts fixes.

Wal-Mart toujours en tête
Selon le nouveau classement du magazine Fortune, à paraître début avril, le groupe américain de grande distribution Wal-Mart reste la première entreprise au monde, malgré ses difficultés financières. Le groupe, qui affiche un effectif de 1,3 million de collaborateurs, a réalisé l'année dernière un chiffre d'affaires de 259 milliards de dollars. Dans ce classement, qui regroupe les plus grandes entreprises américaines, figure également Exxon Mobil. Avec un chiffre d'affaires de 213 milliards de dollars, le groupe pétrolier prend cette année la deuxième place à General Motors (196 milliards de dollars). En quatrième et cinquième places se retrouvent Ford (164 milliards) et General Electric (134 milliards).

Dossier

Lancement produit

 Coca-Cola prend l'eau
Moins d'un mois après avoir lancé sa marque d'eau Dasani au Royaume-Uni, le groupe Coca-Cola retire le nouveau produit de la vente. Motif invoqué : un dépassement du taux de bromates autorisé par les normes britanniques sur l'eau. La nouvelle marque souffrait d'un autre problème, révélé par la presse britannique : Dasani ne provenait pas d'une source mais du réseau Thames Water, une compagnie britannique de distribution d'eau. Coca-Cola compte malgré tout lancer Dasani en France dans les semaines à venir. Le groupe indique que l'eau proposée proviendra d'une source située dans les Ardennes belges.

 Sueurs froides dans le pétrole
L'affaire Shell n'en finit pas d'agiter le monde du pétrole. Le groupe anglo-néerlandais a admis avoir surévalué d'au moins 20 % ses réserves prouvées d'hydrocarbures, en abaissant son potentiel de 500 millions de barils. L'évaluation de ces réserves, qui traduit la capacité d'exploitation des champs pétrolifères, est pourtant encadrée de façon très étroite par la SEC, la Commission américaine de surveillance de la Bourse. L'annonce de Shell fait du coup douter l'ensemble des analystes sur les réserves d'hydrocarbures avancées par les grands groupes pétroliers. Agip, ExxonMobil ou encore Total exploitent des champs pétroliers ou gaziers communs avec Shell. Or sur certains de ces champs, notamment au Kazakhstan, Shell vient de revoir ses chiffres à la baisse.