A lire ailleurs du 19 décembre 2008

Les vendeurs d'ERP dans la roue des constructeurs automobiles - Satyam essaie d'investir dans le BTP - Un supercalculateur à base de Playstation 3.

Les vendeurs d'ERP dans la roue des constructeurs automobiles. Thomas Wailgum et Bruce Richardson du cabinet AMR Research ne mâchent pas leurs mots à l'encontre des éditeurs d'ERP sur CIO. Pour le directeur d'études, ces derniers manquent le virage du SaaS et pourraient bien à terme se retrouver dans la même condition que les Big Three de l'industrie automobile américaine. Thomas Wailgum fait en effet un parallèle avec ces géants de l'automobile pour souligner l'inadéquation des progiciels aux besoins des entreprises. Ainsi au lieu de concevoir des applications métiers souples à l'emploi, les vendeurs d'ERP livrent des logiciels coûteux et lourds : des Cadillac difficiles à manœuvrer plutôt que des Toyota Prius. Nombre d'éditeurs refusent toujours d'offrir des briques logicielles en mode ASP, assurés de la supériorité des suites intégrées. Aux Etats-Unis, continue Bruce Richardson, les constructeurs ont persisté à se concentrer sur les véhicules massifs, coûteux, et surtout consommateurs, négligeant d'autres alternatives dont les voitures hybrides et électriques. Les consommateurs leur prouvent à présent leur erreur. Les éditeurs d'ERP, en se fermant à des approches hybrides, associant progiciel classique et composants SaaS, reproduisent la même erreur. Toutefois, reconnaît Bruce Richardson, mettre en place un modèle hybride n'est pas aisé. Un travail complexe sur l'intégration et la gestion des données doit être mené. Néanmoins, la crise économique semble plus porteuse pour le SaaS que pour les investissements dans des progiciels monolithiques. Lire

Satyam essaie d'investir dans le BTP. La direction de la SSII Satyam pensait sans doute réaliser l'acquisition de Maytas (Saytam lu à l'envers) sans trop de complications. Elle a finalement été reçue par une volée de bois vert, nous apprend The Times of India. L'activité de Maytas est pourtant loin de celle de la SSII. Il s'agit en effet d'un acteur du marché du... BTP. Cette diversification dans le bâtiment pour la bagatelle de 1,6 milliard de dollars n'a pas été du goût des actionnaires et a suscité l'effarement des analystes. Mais le scandale est surtout né des relations plus qu'étroites qu'entretiennent Satyam et le groupe Maytas. Les sociétés ont été créées toutes deux par la famille du fondateur de Satyam, Ramalinga Raju. Ainsi, les principaux dirigeants du groupe indien de BTP ne sont rien de moins que les deux fils du fondateur. Ce qui aurait été une acquisition stratégiquement curieuse se transforme dès lors en véritable scandale se traduisant par une levée de boucliers des actionnaires de la SSII. Les analystes et actionnaires ne cessent de s'interroger sur la façon dont le comité de direction a pu valider un tel projet. D'autant que Ramalinga Raju ne dispose que de 8% du capital et ne devrait en principe pas pouvoir imposer un tel choix. C'est donc tout l'actionnariat de Satyam qui vient de retirer sa confiance à de l'équipe de direction. Même si elle a depuis renoncé à son projet d'acquisition, elle devra répondre à de nombreuses questions durant les prochains jours. Lire

Un supercalculateur à base de Playstation 3. Gaurav Khanna et Chris Poulin, deux enseignants chercheurs américains, ne proposent pas de concevoir un concurrent à Roadrunner, le supercalculateur le plus puissant au monde. Non, ils ont conçu un tutoriel permettant de concevoir à faible coût un supercalculateur, et ce à base de consoles de jeu Playstation 3. Le site Physorg se fait l'écho du projet. En 2007, le professeur Gaurav Khanna, avec 8 consoles PS3 avait déjà mis au point un super-ordinateur afin de résoudre des équations permettant de prédire les propriétés des vagues gravitationnelles générées par les trous noirs. Les budgets scientifiques se sont sérieusement écornés ces dernières années, aussi le chercheur avait-il eu l'idée de concevoir, à petit prix, un supercalculateur. Habituellement, les chercheurs louent à l'heure des capacités informatiques. Une simple simulation nécessite généralement 5000 heures de location à 1 dollar l'heure. Pour le même prix, et des performances égales, sinon meilleures, Khanna assure qu'il est possible de construire sa propre grille de calcul. Son HPC a ainsi représenté un investissement de 4000 dollars. Les deux enseignants livrent donc les détails de leur création pour aider les autres scientifiques, le tout sous licence Open Source. Lire

 
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Source : JDN Solutions
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