Ce que révèle le démontage de l'iPad Pro

Ce que révèle le démontage de l'iPad Pro D'après iFixit, le nouvel iPad est plus facile à réparer que la Surface Pro et, surtout, que le Surface Book.

Les spécialistes de la réparation d'iFixit se sont livrés à leur activité favorite : le démontage d'un tout nouveau terminal, en l'occurrence l'iPad Pro, dont la commercialisation vient tout juste d'être lancée. Leur verdict : le nouvel iPad XL ne fait pas partie des tablettes les plus difficiles à réparer. Son score est de 3 sur 10 : la Surface Pro 4 et, surtout le Surface Book sont donc jugés plus durs à réparer, avec respectivement des notes de 2/10 et 1/10. La batterie de l'iPad Pro n'est en effet pas soudée, et peut donc être facilement enlevée, tout comme son écran. Le Smart Connector est en revanche presqu'impossible à remplacer, mais les risques de défaillance liés à ce composant sont faibles, estime iFixit. L'abus d'adhésif compliquera toutefois toute réparation, prévient le site.

Les entrailles de l'iPad Pro révèlent aussi l'énorme espace réservé par Apple aux haut-parleurs, qui aurait pu être utilisé pour une plus grande batterie 50% plus performante, mais "Apple a dû trouver le bon équilibre entre poids, capacité et qualité du son", estime le site d'iFixit. Par ailleurs, la batterie de 10307 mAh et 38.8 Wh représente une amélioration de 40% de la batterie 27.62 Wh de l'iPad Air 2 – et elle est même meilleure, d'un cheveu, que celle de la Surface Pro 4 (38.2 Wh). Enfin, le nouveau processeur de troisième génération A9X à 64-bit (APL1021) est presque deux fois plus performant que celui de l'iPad Air 2, permettant à l'iPad Pro de faire tourner deux apps en mode portrait sur le même écran, en même temps. Les connaisseurs les plus pointus sauront aussi désormais que la mémoire vive est fournie par Hynix (référence H9HCNNNBTUMLNR-NLH 16), et le stockage est signé Toshiba  (THGBX5G8D4KLDXG, du moins sur le modèle 32 Go).