Suite à son piratage massif, Sony passe d'Amazon WS à OpenStack

Suite à son piratage massif, Sony passe d'Amazon WS à OpenStack La branche américaine de Sony spécialisée dans les jeux vidéo a migré une partie de ses services de Cloud d'Amazon Web Services vers l'environnement Open Source de Rackspace. Le tout en moins d'une semaine.

Après avoir subi l'année dernière la pire attaque informatique de son histoire avec pas moins de 70 millions d'utilisateurs ayant vu leurs données personnelles répandues au tout venant sur le Web, Sony a pris depuis le taureau de la sécurité par les cornes. Suite à la nomination de nouveaux responsables sécurité, le géant japonais a décidé de revoir son infrastructure logiciel.

Il a en effet décidé de basculer une partie des services de Cloud de sa division SCEA (Sony Computer Entertainment of America) d'Amazon Web Services vers OpenStack. Rappelons que le piratage dont le groupe a été victime a été réalisé par un hacker via une violation du service EC2 d'Amazon.
 

Une migration réalisée en 6 jours


Officiellement, Sony continue à rester un client important d'Amazon, selon un porte-parole du fournisseur cité par Networkworld. Mais, la division SCEA, elle, a bel et bien commencé à basculer vers l'environnement de Cloud Open Source de Rackspace. Si on ne connaît pas précisément le nombre de services Cloud concernés par la migration, cette dernière s'est en tout cas effectuée rapidement, en près de 6 jours.

SCEA n'est pas la seule grande entreprise à avoir lâché Amazon Web Services pour un autre environnement de Cloud. Le mois dernier, le fournisseur de jeux vidéo pour mobiles Zynga avait pris le même type de décision.

Suite à la publication de notre article, un porte-parole d'Amazon a tenu à préciser à la rédaction que "Sony Computer Entertainement America utilise une variété de choix d'hébergement incluant Amazon Web Services et OpenStack, parmi d'autres, pour ses plate-formes de jeu. Les rapports indiquant que SCEA arrête son partenariat avec Amazon Web Services sont inexacts". Par ailleurs, le porte-parole d'Amazon rappelle que "Les dirigeants de Sony ont indiqué ne pas avoir de preuve que le piratage ait été lancé depuis un serveur hébergé dans le Cloud Amazon". Ce n'est pourtant pas ce qu'avait avancé Bloomberg.