Les nouveaux projets BI : entre le marteau du nomadisme et l’enclume du Cloud !

Avec les smartphones qui inondent les marchés, le paysage SI des entreprises change. Un phénomène accentué par une mutation encore plus profonde, le Cloud Computing. Quelle interaction entre les deux mondes ? Avec quelles convergences possibles ?

Au moment où l’innovation mobile s’empare du grand public, les entreprises cherchent via leurs DSI à prendre le train en marche et à tirer le meilleur profit de cette tendance avant qu’il ne soit trop tard ! Celles-ci ont bien réalisé l’urgence d’investir ce terrain au même titre qu’elles l’avaient fait sur le web auparavant, et la BI s’impose comme l’une des clés de ce nouveau monde « nomade »  marqué par un fort teint infonuagique « Cloud Computing ». Ci-après trois lignes de croisement ou d’interdisciplinarité à regarder de près pour réussir son projet BI-Infonuagique.

* Accès réseau étendu :
Une problématique d’architecture commune aux deux besoins, où les appareils (ordinateurs, tablettes ou Smartphones) restent des terminaux intelligents mais sans grande capacité de stockage de données. Un mode de fonctionnement qui impose une interactivité à la fois permanente et nomade avec les différentes applications sources pour les besoins de synchronisation et/ou de stockage des appareils mobiles. D’où l’importance de bien penser la haute disponibilité de son Cloud en back-office dès le début du projet, car celle-ci est difficilement implémentable à posteriori.
Faire évoluer son infrastructure vers le Cloud et permettre aux collaborateurs, managers et décideurs de son entreprise d’y accéder à distance « Any Where Any Time » reste un enjeu crucial qui requiert bien évidemment une vigilance particulière. D’où la raison de bien considérer chaque mode d’accès au Cloud individuellement et avec la même exigence de sécurité (VPN nomade, VPN site à site, accès web,…). A noter qu’une approche de sécurité globale avec une traçabilité sans faille « qui a fait quoi et quand » reste cruciale pour identifier et remédier à tout éventuel dysfonctionnement.

* Libre-service à la demande :
Une culture bien au cœur du nomadisme ainsi qu’une forte exigence des nouveaux usages/usagers qu’il va falloir bien accompagner. Les clients ne veulent plus gérer un stockage de données et des problématiques de performance en permanence pour des utilisations de reporting ponctuelles ou parfois même occasionnelles, et c’est d’ailleurs l’une des forces du Cloud qui s’étend à la BI. Les DSI ne parlent presque plus de dossiers d’architecture technique (DAT) ou de dimensionnement des plateformes (capacity planning), mais plutôt d’usages et d’exigences de disponibilité ou de performance, c’est au fournisseur du Cloud de s’organiser pour fournir le niveau de service requis.
Cette partie qui peut paraître plus un problème d’infrastructure ! Nécessite bien un important travail en amont en termes de conception pour être en phase avec les attentes du métier, ainsi qu’un accompagnement de conseil pour bien cadrer et orienter les usages en fonction des populations d’utilisateurs finaux (opérationnels, analystes, managers,…).

* Facturation à l’usage :
Un des premiers impacts immédiats de ces nouveaux usages est la facturation au réel (consommé). Que cela soit en mode Cloud privé ou Cloud public, c’est l’occasion pour chaque projet de dissocier et de rationaliser ses coûts grâce à la souplesse offerte par la virtualisation des parcs machines. Ainsi le choix du Cloud peut s’avérer comme un véritable vecteur de succès pour un projet IT, notamment BI.
A noter que nos premiers retours d’expérience BI en Cloud privé nous ont permis de mettre à disposition de nos clients des « Proofs of concept » ou des plates-formes de démonstrations qui sont bien plus convaincantes que n’importe quel long discours !