La Business Intelligence pour les financiers

Pour rappel, la BI désigne les moyens, les outils et méthodes qui permettent de collecter, consolider, modéliser et restituer les données, matérielles ou immatérielles d'une entreprise en vue d'offrir une aide à la décision et de permettre à un décideur d’avoir une vue d’ensemble de l’activité traitée.

Dans ce domaine aussi les tableaux de bord sont des indicateurs de suivis prépondérants et ils sont de plus en plus utilisés par les services financiers afin de prévoir et de suivre au mieux le financement de leurs projets.

On passe alors de la notion de Business Intelligence, à la notion de Corporate Performance Management ou Gestion de la Performance Financière, il s’agit du domaine qui se situe à la croisée des chemins entre l’intelligence décisionnelle et la gestion financière.
Le marché du CPM (Corporate Performance Management) est en pleine expansion, il génère actuellement près de 2 milliards de dollars de chiffre d’affaires, soit un cinquième du marché de la BI (cf. Magic Quadrant de Gartner).
En termes d’utilisation, le secteur de la santé arrive en premier avec 56% de ses acteurs qui emploieraient ces outils, devant le secteur IT (51%), l’industrie (45%), la distribution (38%) et le monde de la banque/Assurance (31%).

Excel, toujours l’outil favori
Alors qu’Excel est toujours l’outil favori des spécialistes des CPM (Corporate Performance Management), les différents éditeurs ont tâché de s’approcher au plus près du standard que représente le tableur MS Office. C’est pourquoi la plupart des outils sont interfacés avec Excel. Certains, tels SAP et IBM ont fait même fait le choix d’avoir un outil de création de rapport à l’image d’Excel.
Cela donne aux entreprises la capacité de gagner du temps pour la mise en place d’outil mais aussi de garder le même format qu’auparavant. La résistance au changement en est ainsi diminuée.
Pour ce faire, Il suffit de copier-coller l’architecture de rapports Excel dans l’outil et ensuite de paramétrer les différents indicateurs via ceux calculés par l’outil. Ainsi les utilisateurs ont l’impression d’être sous leur tableur favori alors qu’ils se trouvent sur un outil BI.
Les outils CPM prévoient également de nombreuses autres fonctions habituelles pour des outils de BI.
Il faut néanmoins nuancer l’éventuel enthousiasme. La satisfaction du client n’est pas toujours au rendez-vous mais reste supérieure à une utilisation exclusive d’Excel.