La technologie suscite des initiatives en faveur du dynamisme entrepreneurial

Les sociétés de conseil ont un rôle central à jouer en s’appuyant sur le cloud – notamment sur le SaaS (applications prêtes à l’usage), le cloud privé et le cloud communautaire – pour développer de nouveaux services répondant à ces besoins.

Que ce soit à un niveau national – avec la loi de Modernisation de l’Economie (adoptée en 2008) et la RGPP actuellement au cœur de l’actualité – ou à un niveau européen, les Etats œuvrent pour favoriser entrepreneuriat et le développement économique. L’ambition de la France est clairement définie : « Stimuler la croissance et les énergies, en levant les blocages structurels et réglementaires que connaît l’économie ».  Avec pour accélérateur de croissance la technologie et notamment le cloud.
La technologie joue un rôle essentiel au sein de ces initiatives en faveur du dynamisme entrepreneurial. Elle simplifie et facilite non seulement les contraintes administratives et opérationnelles. Mais permet également d’accélérer très sensiblement l’intégration des outils et des processus informatiques nécessaires au bon fonctionnement et au développement des entreprises. Cet aspect fait écho à une innovation qui touche aussi bien les consommateurs que les entreprises : le cloud. Celui-ci transforme la manière de consommer de l’information et des services, ainsi que la manière d’utiliser des outils et des ressources informatiques, grâce à l’association de deux concepts désormais acquis : la facilité et l’efficacité du plug-and-play; et la pertinence de la consommation à la demande.

Certains géants de la distribution et du luxe s’appuient d’ores et déjà sur des clouds privés pour standardiser leur SI au niveau mondial, et encourager leur réseau à partager les meilleures pratiques et les compétences locales, tout en facturant en fonction de l’usage. De grands groupes bancaires tirent également parti du cloud dans le contexte de stratégies de rachat de banques dans les pays émergents  par exemple, permettant de diviser par deux ou par trois le délai d’intégration des banques nouvellement acquises.

Mais cela ne concerne pas que les grands groupes et leur stratégie en matière de SI.
Les PME sont également directement concernées, si ce n’est davantage. En effet, le concept de « Industry in a Box » est également destiné à pousser la création d’un écosystème pour les start-up et les PME. Afin de leur permettre d’accéder facilement et à moindre budget à des applications et des services que ces PME ne pourraient pas acquérir de manière classique (achats de licences, acquisition d’une infrastructure ad hoc, ressources/coûts de maintenance, etc.). Dans un contexte où chacun appelle de ses vœux le retour à la croissance et au dynamisme de nos entreprises, la question est incontournable.

Quelles sont les conséquences de cette tendance sur le métier et le rôle des sociétés de conseil ? Les grandes sociétés de conseil ont un rôle central à jouer en s’appuyant sur le cloud – et plus particulièrement sur le SaaS (applications prêtes à l’usage), le cloud privé et le cloud communautaire – pour développer de nouveaux services répondant à ces besoins et à ces stratégies d’entreprise. Un nouveau type d’offre qui peut prendre corps dans le concept de « Industry in a Box » : des systèmes d’information packagés par domaine d’activité (ou selon les spécificités d’une entreprise donnée), déployables partout et de manière autonome, et proposant un paiement à l’usage. Le tout piloté par les sociétés conseil.

Ce concept ne peut que favoriser entrepreneuriat. Le cloud communautaire représente un outil potentiellement très efficace, au service du lancement et du développement des entreprises, avec les avantages déjà soulignés : facilité, simplicité, pertinence et facturation à l’usage.
Les pouvoirs publics ont bien compris l’intérêt stratégique de telles plateformes. Le FSN (Fonds national pour la Société Numérique) consacre quelques 150 millions d’euros pour le financement, en partenariat avec des acteurs privés, du Cloud Computing français.  Deux projets majeurs sont en cours de développement, l’un mené par le consortium Orange-Thalès (le projet Andromède) et l’autre par le duo SFR-Bull, ce dernier étant plus orienté vers les PME.

Ces projets aussi colossaux qu’essentiels prennent cependant du temps pour être mis en place.
Le « Cloud Computing à la française » est vital pour le dynamisme de notre économie, mais beaucoup de chemin reste à parcourir.
A l’heure où le redressement productif français et la compétitivité de nos entreprises sont en tête des priorités de l’Etat, le rôle moteur de la technologie n’est plus à démontrer et le cloud représente sans aucun doute l’un des principaux vecteurs d’efficacité.