La virtualisation au service du projet « écoles connectées », cheval de bataille de l’Education Nationale

Faire face à la gestion d’un parc de postes de travail devenue de plus en plus complexe et onéreuse Les DSI des structures éducatives françaises doivent faire face à de nombreuses contraintes qu’elles soient budgétaires, technologiques ou énergétiques.

 La virtualisation de postes de travail représente le compromis idéal pour répondre à la problématique de modernisation en environnement éducatif et permet de maîtriser les coûts tout en améliorant la sécurité et en optimisant les ressources IT.
Lancé au printemps 2013, le Plan France Très Haut débit vise à couvrir l’intégralité du territoire français en très haut débit d’ici 2022. Pour atteindre cet objectif, ce Plan s’appuie prioritairement sur le déploiement de réseaux mutualisés de fibres optiques et mobilise un investissement de 20 milliards d’euros en dix ans, partagé entre l’Etat, les collectivités territoriales et les opérateurs privés.
Cette initiative n’a pas manqué de faire quelques émules auprès des Ministères, pour ainsi donner naissance au projet « Ecoles connectées », dont l’objectif ambitieux était de rendre accessibles les usages numériques éducatifs dans tous les établissements scolaires dès la rentrée 2014.
Le développement des usages numériques éducatifs constitue une priorité de la stratégie du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche visant à « faire entrer l’école dans l’ère du numérique », notamment par la mise à disposition de contenus pédagogiques et la création d’un service public du numérique éducatif. A cette fin, l’accès à un débit de qualité constitue un élément indispensable à la généralisation de ces usages. Mais le besoin ne s’arrête pas là et la volonté de moderniser les établissements scolaires touche l’ensemble des composantes matérielles du parc informatique de celles-ci.

Faire face à la gestion d’un parc de postes de travail devenue de plus en plus complexe et onéreuse

Les DSI des structures éducatives françaises doivent faire face à de nombreuses contraintes qu’elles soient budgétaires, technologiques ou énergétiques. Faut-il construire ou refondre les salles de classe ? Comment assurer la sécurité des données des élèves et étudiants et les encadrer ? Comment réduire l’empreinte énergétique des postes qui en général restent allumés presque en permanence ? Comment réduire le temps et le coût de gestion -  parfois à distance - de ces parcs informatiques ? Comment gérer une multitude d’applications correspondant aux différents cursus des élèves ? Comment gérer le BYOD et offrir un accès distant sécurisé aux élèves comme aux enseignants ?
La virtualisation de postes de travail représente le compromis idéal pour répondre à la problématique de modernisation en environnement éducatif et permet de maîtriser les coûts tout en améliorant la sécurité et en optimisant les ressources informatiques. Que vous choisissiez la virtualisation d’applications ou la virtualisation du poste complet, l’administration de votre parc sera plus facile et plus rapide. Si vous ajoutez à votre environnement virtualisé des postes clients légers, votre infrastructure sera alors pleinement optimisée.
Le client léger désigne un poste de travail qui n’intègre rien en local (pas de données, ni d’applications). Il affiche les applications ou postes qui sont virtualisés sur le serveur. Résultat, le client léger demande beaucoup moins de maintenance que le client lourd puisque son système local est très réduit.

Professeurs et élèves ont besoin d’une informatique fiable et sécurisée via une administration simplifiée

Prenons l’exemple d’un lycée qui souhaitait installer des postes de travail fiables afin de ne pas perturber les séances pédagogiques avec des pannes, et réduire les tâches de maintenance qui monopolisaient le temps du responsable informatique de l’établissement. Avec les clients légers déployés dans l’établissement, le lycée a constaté une économie de 50%, lui permettant ainsi d’installer deux fois plus de matériel.
Chaque utilisateur peut disposer de son profil avec son répertoire personnel. Où qu’il se connecte dans l’établissement, il peut retrouver son environnement de travail, ce qui constitue un réel avantage. L’aménagement et l’ergonomie des salles informatiques sont facilités grâce au format très discret des clients légers. Le client léger répond également aux problématiques de casse et de vol de matériel. N’intégrant pas de disque dur, le client léger ne représente pas d’intérêt à être volé.. De plus il se révèle extrêmement fiable en termes de sécurité et permet de centraliser toutes les données sur les serveurs, si bien que les failles au niveau du poste de travail disparaissent. L’administration centralisée est également un atout indéniable. Toutes les mises à jour peuvent se faire depuis un point unique.

Mettre en place de nouveaux services pédagogiques numériques innovants et interactifs

Les enseignants ont souvent pris l’habitude de connecter des clés USB au matériel installé en classe sur lesquelles ils stockent des ressources pédagogiques collectées en dehors de l’établissement, exposant ainsi le réseau à des attaques de sécurité. L’objectif étant de faire bénéficier les élèves de la meilleure qualité d’enseignement possible, il s’agit également d’optimiser les moyens mis à disposition. L’utilisation de tableaux numériques interactifs afin de mobiliser l’attention des étudiants peut être envisagée de manière rationalisée et sécurisée en adoptant des clients légers qui peuvent affichés les applications ou le poste virtualisés tout en étant  fixés au mur.
Les enseignants peuvent intégrer des démonstrations multimédia et des technologies riches à leurs plans de cours, convaincus que l’attention accrue des élèves découlera de la présence des processeurs médias. De plus les clients légers génèrent très peu de chaleur et de bruit, conférant à la classe une ambiance plus sereine.
La fiabilité de ce type d’installation permet aux équipes informatiques de réduire leurs déplacements dans les établissements pour effectuer des travaux de maintenance sur les machines. Elles gagnent ainsi un temps précieux pour se consacrer à des tâches plus stratégiques pour l’établissement scolaire.

Une réponse à la fracture numérique au sein des classes françaises

Les technologies et solutions de virtualisation des postes de travail permettent de donner vie à ce type de projets et offrent d’infinies possibilités à tous les niveaux de l’enseignement qu’il soit primaire, secondaire ou supérieur. La simplicité de déploiement et de gestion de ces outils peut aider à généraliser ce modèle d’environnement en conservant une très grande fiabilité et évolutivité via la rapidité d’exécution et de mises à jour conférée par les réseaux. Les initiatives gouvernementales récentes ont certes relancé la tendance du digital dans l’éducation, mais les technologies de virtualisation sont appelées à donner plus d’une réponse à la problématique de fracture numérique dans ce domaine.