Cybersécurité : les entreprises craignent pour leur réputation L'explosion de la cybercriminalité

Près d'un répondant sur quatre admet avoir été victime d'un cybercrime lors des douze derniers mois. Il y a deux ans, seuls 1% des répondants avaient cité cette réponse parmi les possibilités proposées par le cabinet PwC. C'est aujourd'hui l'un des quatre "crimes économiques" les plus subis par les entreprises (voir ci-dessous), selon la définition du  cabinet d'étude.  

Pourquoi une telle progression ? PwC avance trois hypothèses. D'abord, la médiatisation des cybercrimes auraient aidé à rendre les entreprises plus conscientes du problème. Ensuite, la définition d'un cybercrime est suffisamment floue pour que certains répondants aient pu qualifier des crimes plus "ordinaires" de cybercrimes. Enfin, le cabinet d'étude pense également que les avancées en matière de technologie rendent les cybercrimes "plus faciles à commettre".

A noter également que près de la moitié des répondants ayant expérimenté un "crime ou un délit économique" ces derniers douze mois, estiment que le risque d'être victime d'un cybercrime augmente. Seuls 4%, des répondants pensent qu'il va baisser.