Les composants de l'iPhone 4S au crible

iFixit a dévoilé les entrailles techniques de la dernière version du smartphone d'Apple. L'autonomie en veille est en retrait d'une centaine d'heures par rapport à la version précédente.

Spécialisé dans les manuels de réparation, iFixit a décortiqué l'iPhone 4S, le dernier-né des smartphones d'Apple officiellement disponible depuis le 14 octobre. Parmi les composants de l'appareil, on trouve notamment un processeur maison (A5) à double cœur et cadencé à 1 Ghz, un transcodeur multi-bande et radiofréquence (Qualcomm RTR8605), et un amplificateur de puissance développé pour les applications WCDMA (Skyworks 77464-20).

Le chipset Qualcomm MDM6610 (version supérieure à celle de l'iPhone 4 MDM6600) et le gestionnaire d'alimentation Qualcomm power management IC sont également présents, tout comme une puce Broadcom Wi-Fi/Bluetooth. Côté mémoire Flash Nand, un module de 16 Gb gravé en 24 millimètres est fourni par Toshiba, de même que 512 Mb de RAM DDR2 de marque Samsung ou Elpida Memory suivant les modèles sont également au rendez-vous.

8 heures d'autonomie en communication en 3G


L'écran Retina TFT LCD, d'une résolution de 960*640 pixels reste identique à celui du modèle précédent, toujours fourni par LG. La batterie de son côté consomme 5,3 Watts par heure, soit 0,3 de plus que le précédent modèle inclus dans l'iPhone 4.

En termes d'autonomie, l'iPhone 4S parvient à 8 heures en communication en 3G et 14 heures en GSM, et jusqu'à 200 heures en mode veille. Ce qui, par rapport à l'iPhone 4, correspond à 1 heure de plus en communication 3G, mais 100 heures en moins en mode veille. L'autonomie en 2G, elle, ne change pas.

Une caméra vidéo arrière (de 8 Mpx) et une caméra VGA en frontal sont également présentes. En termes de protocoles réseau, les standards 802.11 b/g/n et Bluetooth 4.0 sont supportés, tout comme la quadruple bande GSM/GPRS/EDGE et CDMA/EV-DO.

Par ailleurs, le problème de réception de signal de l'iPhone 4 a semble-t-il été résolu, sachant que l'iPhone 4S accueille un port micro-SIM dont le verrouillage reste à discrétion de l'opérateur qui le commercialise. Aux Etats-Unis, par exemple, Verizon propose un micro-SIM vérouillé pour 60 jours à l'inverse de Sprint qui le propose pour un temps limité, en mode dévérouillé.