Microsoft cloud : Azure devient payant

La période d'essai est belle et bien terminée, et il faut désormais payer pour accéder au service cloud de Microsoft. L'occasion de comparer les offres, et la rentabilité du service.

Trois mois à l'essai, et désormais payant. Les services de la plate-forme de cloud computing de Microsoft, Azure, sont depuis lundi facturés aux utilisateurs dans 21 pays, dont la France.

Conséquence directe de ce changement, les comptes de la Community Technology Preview (CTP) sont supprimés, pour laisser la place à des comptes de production. Autre modification, Windows Azure Storage passe en mode lecture seule, rendant possible l'utilisation de SQL Azure jusqu'au 1er mars 2010, mais rendant inenvisageable la création d'entrée sur la base de données. Enfin, la plate-forme AppFabric sera aussi désinstallée.

Côté prix, ils s'échelonnent de 12 cents à 96 cents de l'heure de consommation d'un serveur Windows virtuel, et ce en fonction de la puissance de calcul et des ressources allouées au client.

Le DSI aura certainement à cœur de vérifier aussi la pertinence des offres d'autres acteurs présents sur le marché

Les options de paiement sont pour l'instant au nombre de deux, à la consommation ou bien au forfait. A noter que sur le forfait, Microsoft propose une réduction pour un engagement de six mois au minimum.

Pour le stockage, le tarif est de 15 cents le giga octet par mois plus 1 cents facturé pour 10 000 transactions.

Afin de se rendre compte de la pertinence, ou non, d'un passage vers le cloud Microsoft, différents calculateurs de retour sur investissement et de calcul de CTO sont présents sur le site de Microsoft Azure.

Alors, Azure, y aller ou pas ? En plus de la question du basculement de son infrastructure en direction des services en ligne de Microsoft, le DSI aura certainement à cœur de vérifier aussi la pertinence des offres d'autres acteurs présents sur le marché, à commencer par AWS (Amazon Web Services), la plate-forme d'Amazon dont l'offre paraît d'une richesse peu comparable. De même, Google montre les dents avec Google App Engine, une plate-forme cloud qui de l'aveu même de Google se veut en concurrence directe avec celle d'Amazon.

Enfin, si pour des grosses PME ou de grands comptes l'offre peut paraître attrayante d'un point de vue financier, les développeurs indépendants et les petits projets devraient rapidement considérer les tarifs proposés comme prohibitifs.