Big Data : les entreprises plus enclines à miser sur Linux

Big Data : les entreprises plus enclines à miser sur Linux Une étude réalisée auprès de grandes sociétés utilisant Linux révèle leur engagement croissant dans le développement de l'OS, qu'elles comptent aussi utiliser pour supporter l'essor du Big Data. Windows est cité en deuxième, devant Unix.

Les trois quart des grandes entreprises se sentent concernées par l'essor du Big Data. C'est l'une des conclusions saillantes du petite étude réalisé par la Fondation Linux auprès de 500 des plus grandes entreprises utilisatrices de ses solutions.

Certes, plus de 70% des professionnels de l'IT interrogés, déjà utilisateurs de l'OS donc, expliquent miser sur les solutions Linux pour accompagner le Big Data. Mais, près du tiers des mêmes sondés ont également répondu qu'ils envisageaient d'ajouter des systèmes Windows pour accompagner cette explosion de données, ce qui fait de l'OS de Microsoft la deuxième solution citée (plusieurs réponses étaient possibles à cette question). 17.6% des répondants expliquent cependant ne pas avoir l'intention d'ajouter de nouveaux serveurs pour supporter le Big Data.

 

En 2012, les sondés disent également, pour près de 70% d'entre eux, planifier de plus utiliser Linux pour des opérations critiques – 15% annonçant ne pas modifier leur utilisation de l'OS pour ce type de tâche dans les douze prochains mois. Les utilisateurs de solutions Linux semblent donc confiants quant au potentiel de la solution pour des opérations critiques.

 

Les grandes DSI contribuent plus au développement du noyau Linux

Autre indicateur intéressant, la contribution des grandes entreprises aux activités de la fondation et au code Linux augmente sensiblement. 42,7% des répondants, qui travaillent tous dans des sociétés de plus de 500 employés et dégageant plus de 500 millions dollars de chiffres d'affaires, indiquent participer au développement de Linux en testant la solution et en y dénichant des bugs. C'est une progression de 5 points par rapport à l'année dernière. La contribution directe au code engrange également une forte augmentation, de 8 points en un an, et concerne désormais 21.8% des répondants.

A noter que la Fondation a également demandé aux utilisateurs s'ils comptaient utiliser, dans les cinq prochaines années, plus ou moins de serveurs Windows. Réponses très équilibrées : 26.4% pensent en utiliser le même nombre, 25.9% en utiliser moins, 21.7% en utiliser plus. 25.9% n'en sont pas sûrs. 

Enfin, la Fondation a également demandé quels étaient les problèmes rencontrés par ces utilisateurs de Linux : 35.3% des répondants ont cité l'interopérabilité, 32.5% le manque de compétences pour maintenir l'OS, et 30% la comptabilité des pilotes.