L’entrepreunariat à l’ère de l’économie disséminée : quid de la question du paiement ?

En pleine crise économique, symptôme d’un pouvoir d’achat en baisse, les Français ont développé de nouvelles pratiques de consommation et d’échanges. Le succès phénoménal du boncoin.fr témoigne de cette « nouvelle économie » : sans intermédiaire, plus horizontale, celle-ci se nourrit des connexions du numérique.

La diffusion de technologies bon marché et de services Internet innombrables rendent possible une nouvelle forme entrepreneuriat.
Pour les auto-entrepreneurs, indépendants, micro-entreprises, ce qui était autrefois un parcours du combattant long et complexe, bardé d’intermédiaires, peut aujourd’hui être pensé, testé, lancé, puis amélioré rapidement de sa maison, via le Web, en prise direct avec ses clients.
Places de marchés, e-boutique en kit, comparateurs et même publicité, beaucoup de solutions existent et facilitent cette « économie disséminée ».
Reste un problème dans cette nouvelle économie disséminée – et ce n’est pas un détail : payer !
 
Entre l’amateurisme des billets de banques froissés échangés en mains propres ou les chèques plus ou moins en bois, et les structures bancaires rigides et coûteuses, incluant l’impérialisme de l’américain PayPal qui « encarte » ses clients, la question du paiement s’apparente pour ces nouveaux entrepreneurs à un voyage entre Charybde et Scylla !
Le paiement reste un des derniers verrous à cette nouvelle économie : dernière étape du parcours client, c’est souvent une source de crainte et d’incertitude. Alors que les Français aspirent à étendre l’utilisation de leur carte bancaire à toujours plus de situations de la vie quotidienne*, pour des transactions occasionnelles et en deçà d’un certain volume d’affaires, accepter ces cartes bancaires peut se révéler complexe et coûteux pour les entrepreneurs.
Trouver un véritable facilitateur de paiement qui fasse sauter ce dernier verrou, est ainsi non seulement un enjeu de fidélisation et un vrai relais croissance pour les jeunes pousses, mais aussi un facteur clé pour garantir la vitalité de cette nouvelle économie dont la France a besoin.

-------------
*cf. étude IFOP-PayPlug « Les Français et la carte bancaire » (Septembre 2013).