La moitié des internautes utilisent la catch up TV


Plus d'un internaute sur deux utilise la télévision de rattrapage pour visionner une émission ratée. Un usage qui ne cannibalise pas la télévision, et qui a de bons taux de clics.

La catch up TV ou télévision de rattrapage est un service gratuit proposé par les chaînes de télévision. Il permet, via un réseau interactif tel qu'Internet ou l'IPTV, de visionner en streaming un programme télévisé après sa première diffusion à l'antenne. 

Selon une enquête menée entre le 24 et le 29 octobre par GroupM auprès d'un échantillon de 765 internautes âgés de 16 à 60 ans, 52 % des répondants indiquent utiliser la catch up TV. Le profil du spectateur de catch up TV étant similaire à celui de l'internaute moyen. 

Les programmes les plus prisés sont les séries télévisées américaines (pour 35 % des répondants), suivies par les programmes d'information (31 %), les émissions pratiques (28 %) ou encore les documentaires (27 %). Les femmes de moins de 35 ans sont plus intéressées par les émissions pratiques et les séries américaines, tandis que les hommes de moins de 35 ans préfèrent les programmes humoristiques et ceux de plus de 35 ans : les documentaires et programmes d'information. 

L'enseignement majeur de cette étude réside dans le fait que la catch up TV est un service qui s'avère complémentaire à la télévision, les internautes l'utilisant lorsqu'ils ont manqué un programme à la télévision. D'ailleurs, 56 % des utilisateurs regardent des programmes via la catch up TV après les avoir vu entièrement ou partiellement à la télévision. 56 % des utilisateurs réguliers de ce service ne modifient pas pour autant leur consommation télévisuelle et 30 % indiquent que cette dernière a un peu voire beaucoup augmenté. 

Force est de constater enfin que le support vidéo fourni par la catch up TV est efficace en matière de publicité. MediaCom, agence média faisant partie de GroupM et qui a orchestré une vingtaine de campagnes depuis avril 2008, a enregistré des taux de clic allant de 2 % à 8 % soit, selon elle, dix à trente fois supérieurs à la moyenne enregistrée pour des formats plus classiques tels que le pavé.