Transformation numérique du secteur financier : quand le désir devient nécessité

Au cours des deux dernières années, la technologie a joué un rôle clé dans diverses sphères du monde moderne et a notamment transformé le secteur de la finance.

Les banques ont été secouées par la mise en place du télétravail, indispensable durant la pandémie. Les utilisateurs ont commencé à accéder depuis leur domicile aux données de l’entreprise, y compris les transactions financières et la gestion des risques, ainsi qu’aux informations relatives à la conformité telles que les données personnelles des clients et les paiements. La sécurité du réseau est par conséquent devenue primordiale pour ces entreprises. Au cours de cette période, les institutions financières ont peiné à identifier et à traiter les failles en matière de sécurité, à protéger leurs utilisateurs et leurs réseaux contre les attaques de type phishing, le social engineering ou encore le détournement de données.

Dans le même temps, un besoin accru de processus digitaux sans contact s’est fait sentir chez les entreprises et les clients, provoquant la modification des processus et des politiques, et l’utilisation renforcée d’outils de communication tels que Teams, Zoom ou Google Meetings. Le secteur a par conséquent été confronté à une augmentation de la demande de services et de moyens de paiement numériques, de centres d’appel, etc. Tous ces changements se sont accélérés, augmentant très sensiblement la surface de vulnérabilités et les risques de fraude. Il est toujours plus vital de prendre en compte la protection des données, la sécurité, la prévention des fraudes et la lutte contre les cyberattaques.

Si la technologie permet de travailler n’importe où et favorise l’inclusion financière, elle étend aussi considérablement la surface des cyberattaques. Les banques mondiales sont souvent les cibles privilégiées des cybercriminels et les risques peuvent s’intensifier en période d’instabilité.  Dans ce contexte, les institutions financières renforcent la surveillance de leurs réseaux, analysent les scénarios d’intrusion, examinent les menaces et engagent des spécialistes pour parer à une éventuelle augmentation des activités hostiles.

Face à cette évolution basée sur la technologie, les clients du secteur financier exigent un modèle et un lieu de travail flexible, un accès efficace aux informations et aux applications, et une expérience client de qualité dans l’intégration de la technologie. Cependant, la demande de sécurité n’a jamais été aussi urgente et prioritaire. Le concept zero trust, autrement dit "ne jamais faire confiance et toujours vérifier", gagne constamment du terrain dans le monde des entreprises et s’étend bien au-delà du comportement binaire consistant à bloquer ou autoriser. Cette approche peut être mise en œuvre par la découverte et la classification des données, la surveillance des données, l’analyse de la sécurité des données, l’intégration de l’authentification, la veille des menaces et les outils de réponse.

La technologie est prête à répondre aux demandes de la sphère numérique. Le développement d’outils comme le DaaS (Desktop-as-a-Service), qui fournit un service dans le cloud garantissant une résilience accrue et une reprise rapide de l’activité en cas d’événements imprévus en est l’illustration. Ce service facilite le contrôle d’accès en appliquant des concepts tels que le Zero Trust, l’authentification à facteurs multiples et l’authentification unique. 

Pour atteindre tous ces objectifs, il est indispensable de mettre à disposition des outils favorisant la collaboration et l’innovation et permettant aux collaborateurs de travailler, quel que soit l’endroit où ils se trouvent, l’appareil qu’ils utilisent et le réseau auquel ils sont connectés. Il est possible de mettre en place dans une institution financière un environnement permettant aux collaborateurs, aux clients et aux organisations d’exploiter pleinement leur potentiel avec agilité et résilience pour faire face aux défis à venir.