"Trouver une nouvelle voie à l'Assemblée nationale" : Gabriel Attal écrit à son tour à ses homologues

"Trouver une nouvelle voie à l'Assemblée nationale" : Gabriel Attal écrit à son tour à ses homologues Le Premier ministre démissionnaire a officiellement présenté dans une lettre son "pacte d'action" aux présidents de groupes de l'Assemblée ce mardi. Il appelle au "dépassement des clivages habituels".

Après Laurent Marcangeli, c'est au tour de Gabriel Attal de prendre la plume pour tenter de sortir le camp présidentiel de l'impasse. Le Premier ministre démissionnaire a repris ce mardi son rôle de président du groupe Ensemble pour la République à l'Assemblée pour écrire à ses homologues de l'opposition : Laurent Wauquiez (Droite Républicaine), André Chassaigne (Gauche Démocrate et Républicaine), Cyrielle Chatelain (groupe Ecologiste et Social), Stéphane Lenormand (groupe Liot) et Boris Vallaud (groupe Socialistes et apparentés).

Dans cette lettre, qu'il s'est bien gardé d'adresser à La France insoumise et au Rassemblement national, Gabriel Attal appelle ses collègues à "trouver une nouvelle voie à l'Assemblée nationale, par le dialogue et le dépassement des clivages habituels", selon BFMTV. Pour cela, il les invite à "revenir à l'essentiel : le quotidien des Français, les urgences du pays et la préparation de l'avenir."

Six grands chantiers

Gabriel Attal détaille le contenu de son "pacte d'action", résumé en six chantiers prioritaires : le rétablissement des comptes publics, le renforcement de la souveraineté économique, la défense des valeurs et de la laïcité, le renouveau des institutions, la défense des services publics (avec une priorité sur l'éducation et la santé), et enfin le bien-être des Français. Ce dernier chantier incluant des enjeux de pouvoir d'achat, de logement, de travail, d'environnement et de sécurité.

Ce "pacte d'action", dont les grandes lignes avaient été dévoilées il y a quelques semaines, a également été adressé dans une autre lettre aux chefs des partis (hors RN et LFI) par Stéphane Séjourné. Le président du parti Ensemble pour la République y a ajouté un septième chantier, celui de la "la souveraineté militaire". Pour le ministre démissionnaire des Affaires étrangères, cette lettre aux partis "témoigne d'une volonté d'ouverture du groupe Ensemble pour la République et de l'esprit de responsabilité qui est le nôtre".