La vidéo, c'est du flow !

La vidéo c'est 90% des flux web : un trésor pour les Gafam qui déferlent et carburent aux énergies fossiles, aspirent nos datas... Mais aucun projet Européen pour un autre cap.

La vidéo c’est 90% des flux web : un trésor pour les Gafam qui surfent, déferlent, carburent aux énergies fossiles, aspirent l’eau de nos territoires, aspirent nos datas, et veulent désormais déverser des centaines de micro centrales nucléaires sur nos territoires…

Mais aucun projet Européen ou Français pour un autre cap, et un constat cinglant :

  • Nos conférenciers et acteurs de la « souveraineté numérique » nagent massivement dans les technos extra-européennes (sans toujours connaître leur fonctionnement).
  • Nos éditeurs de plateformes intègrent des composants visio open source pas chers, pas européens et pas écoresponsables.
  • Nos licornes nous inondent de systèmes visio depuis New-York soient 12.000 km de liaison pour parler à son toubib ou faire une conférence.
  • Nos vidéos ministérielles et présidentielles s’écoulent sur YouTube, notre Ministre du Travail ouvre la voie aux formations Google chez Pôle Emploi, etc…
  • Nos chers réseaux « @sociaux », Chat GPT … tous off-shore !

Chaque jour des milliards d’échanges transatlantiques parcourent la planète, sans véritable création de valeur pour notre industrie, sauf quelques influenceurs et producteurs (souvent détenteurs de comptes à Dubai ou au Luxembourg).

Aussi, comment parler sincèrement de « souveraineté numérique » et de « Responsabilité Sociale et Environnementale » dans ces conditions ?

Et si ces flux vidéo et logiciels étaient « made in Europe » des milliers d’emploi seraient-ils créés, des milliards de tonnes de CO2 seraient-elles économisées ?

Imprudente question, car massivement exploités en Europe, les câbles océaniques sont en majorité la propriété des Gafams qui y ont « englouti » des fortunes.

A l’image du business des grandes enseignes de Fastfood qui financent un parc immobilier mondial à travers des repas économiques, les Gafams financent leurs infrastructures mondiales à travers des usages économiques ou gratuits (financés par la publicité) et coulent notre économie.

Drôle de dialectique maritime, le Web est un flow qui nous bassine de flux vidéo, de câbles sous-marins, de comptes off-shore, de pirates et d’hameçonnage…

Nous mènerait-on en bateau ?