Le social selling peut-il sauver Noël ?

Les fêtes de fin d'année sont souvent synonymes d'affluence dans les grands magasins. Cette année, la tournure des événements devrait pourtant nous proposer une toute autre image. Avec les difficultés à se rendre en boutique, les consommateurs vont chercher des moyens plus sûrs pour faire leurs achats et de nouveaux usages pourraient bien les inciter à faire une partie de leur shopping derrière leur écran.

Selon une récente étude Ipsos sur la COVID-19 commandée par Google, un acheteur français sur 5 qui se rend généralement en magasin à l’occasion du Black Friday a indiqué qu'il ne le ferait pas cette année. Toujours selon cette même étude, 46 % des acheteurs français ont indiqué qu'ils feraient davantage leur shopping en ligne que pour les saisons précédentes, et 58% ont indiqué qu’ils chercheraient des idées de cadeaux en ligne, et non en magasin.

Ces indicateurs, loin d’être anodins, questionnent les marques sur la manière qu’ont aujourd’hui les clients d’interagir avec elles et leurs produits. S’il a fallu démontrer précédemment que les annonceurs étaient concernés et partageaient les préoccupations de leurs clients, le défi est aujourd’hui de continuer à offrir aux acheteurs les expériences personnalisées et pertinentes auxquelles ils s’attendent, et ce, malgré la distance.

De nouveaux réseaux de distribution 

Si l’on n’achète plus comme hier, on ne vend plus de la même manière non plus. Pour répondre à cette problématique, les plateformes sociales ont développé des innovations favorisant la convergence des plateformes e-commerce et des réseaux sociaux. Ces fonctionnalités dessinent aujourd’hui de nouveaux parcours clients, élevant le social media comme un canal de vente à part entière, et un levier de transformation digitale.

Et il ne faudrait pas se tromper, cette mutation des usages n’est pas un épiphénomène, elle s’inscrira bel et bien dans le temps. Il n’échappe à personne que nous sommes à un tournant de notre société, et avec elle, c’est l’ensemble de nos modes de consommations qui sont à réinventer. Là où le e-commerce invitait les clients à se rendre sur des plateformes dédiées pour se procurer un produit précis, le « Social Selling » propulse les produits directement à la rencontre des clients, propose une démarche suggestive, un shopping « de la découverte ».

Cette approche porte la promesse d’un marketing plus conversationnel, évolutif, inclusif, qui pour la première fois, voit le media vendre directement. Ces évolutions, à la fois techniques et comportementales, s’accompagnent de nouvelles grammaires sociales et de mécaniques d’engagement (editorial selling, live selling, drops, affiliation…) que les annonceurs n’étaient pas préparés à appréhender si rapidement. C’est pourquoi il est plus que nécessaire de les accompagner largement sur la digitalisation des stratégies marketing pour repenser une expérience et une relation client qui créent une valeur réelle, significative, reconnaissable, répondant à des problématiques de croissance.

De la conversation à la conversion 

On le voit, les réseaux sociaux s’ancrent toujours plus dans nos vies connectées. Alors que les plateformes s’enrichissent de fonctionnalités qui, à l’instar du social selling, dépassent le champs de la communication, le pouvoir de la prescription continue de croître de manière exponentielle. Une étude récente signée Nielsen démontrait par ailleurs que 92% des consommateurs se fiaient aux recommandations de leurs proches. Il est donc déterminant pour les marques d’être en mesure de se connecter à leurs clients là où ils sont, de manière authentique, afin de transformer la découverte en un acte d’achat.

En se dotant aujourd’hui d’outils permettant d’accélérer la transformation, c’est l’ensemble de l’écosystème social media qui démontre à la fois de son agilité, et de sa capacité à générer des retours immédiats, adressant désormais des solutions aux annonceurs non plus en tant que media mais bien comme un partenaire business.