Comment JOIN adapte le social commerce aux sites marchands

Comment JOIN adapte le social commerce aux sites marchands La start-up française propose un format de type Stories pour les sites marchands. La promesse : une amélioration du taux de conversion et un format idéal pour renforcer l'authenticité des marques.

Ces dernières années, le social commerce a bousculé notre manière de consommer tandis que les DNVB se sont emparées du volet canal d'acquisition des réseaux sociaux. "Et malgré le social commerce, le texte et le scroll infini restent prédominants sur le web", regrette Jonathan Szwarc, cofondateur de JOIN. Créée en 2018, la start-up française a levé 4,5 millions d'euros au mois de février pour développer des web stories directement sur les sites marchands de sa quarantaine de marques clientes. "Nos web stories permettent aux marques de répliquer sur leur e-shop l'expérience qu'elles proposent sur le social. C'est un moyen d'améliorer la navigation sur le site et d'optimiser l'expérience client", détaille le cofondateur. Contrairement à un player vidéo sous format mp4, les stories de JOIN qui accompagnent les fiches produits disposent chacune de leur propre url. "Elles s'apparentent à des mini sites internet auxquels nous pouvons attribuer des questionnaires et différents contenus, explique Jonathan Szwarc. Nous pouvons plus facilement comptabiliser le nombre de personnes qui visionnent les stories. Certes, nous intégrons de la vidéo courte mais nous allons au-delà de cette fonctionnalité." 

Réassurance

Créée en 2017, la marque Perifit, qui a commercialisé plus de 300 000 sondes connectées de rééducation périnéale à travers le monde, teste la solution de JOIN depuis deux mois avec des résultats probants. "Nous sommes constamment dans la recherche d'optimisation continue et notre usage de JOIN s'inscrit dans cette démarche, expose Marie-Anne Dagues, chief marketing officer chez Perifit. Nous avons été très surpris de remarquer que les stories augmentent sensiblement le trafic de nos pages produits." Il faut dire que le format stories, nativement digital, répond aux besoins de la marque qui enregistre 88% de son trafic via le mobile. La réassurance est également un argument de taille. "Beaucoup de kinésithérapeutes et sages-femmes recommandent Perifit à leurs patientes. Le fait de les intégrer à nos stories en s'attardant sur les impacts de notre sonde sur la santé des femmes, constitue un enjeu de réassurance et de crédibilité", se félicite Marie-Anne Dagues. "La storie est le format le plus adapté pour communiquer sur l'authenticité de la marque", estime le cofondateur de JOIN. 

Complexité du produit

Lancée en janvier 2021, la marque de bien-être féminin Puissante, à l'honneur de la deuxième saison de l'émission "Qui veut être mon associé ?", compte parmi le portefeuille de marques de JOIN depuis le mois de novembre. Selon la fondatrice Marie Comacle, les stories qui illustrent la fiche explicative du vibromasseur humanisent la marque tout en apportant une touche ludique. "Les courtes vidéos de notre site complètent celles que nous publions sur notre compte Instagram", indique-t-elle. Dans le cas de Perifit qui distribue un produit au croisement de la santé, du bien-être intime, de la gamification et de la sexualité, le format stories s'avère idéal pour relayer la traditionnelle fiche produit. Le taux de conversion de la marque a augmenté de 2,5 points grâce aux stories de JOIN. "Toutes les marques qui vendent un produit complexe à expliquer peuvent envisager cette approche sur leur site", encourage Marie-Anne Dagues. 

Si JOIN s'adresse naturellement aux marques digitales, L'Oréal, Sephora, Carrefour ou encore Cdiscount figurent parmi les clients de la start-up. Selon le cofondateur, la part du trafic mobile reste l'élément déterminant avant d'appréhender le format stories. "Si le trafic mobile dépasse 50%, la marque doit s'interroger sur l'expérience mobile first de son site marchand", recommande Jonathan Szwarc. La start-up, qui compte déjà quelques clients aux Etats-Unis, en Belgique, en Suisse et au Canada, souhaite accélérer l'exportation de sa solution à l'international, sur des marchés où l'achat via le mobile occupe une place encore plus importante qu'en France.