Finale de l'UEFA en France : commerçants, ne restez pas sur le banc de touche

L'Hexagone va accueillir la finale de l'UEFA le 28 mai prochain. Avec l'afflux d'une clientèle étrangère, comment les commerçants peuvent-ils améliorer l'expérience utilisateur au moment de l'achat ?

C’est officiel, l’Hexagone va accueillir la finale de l’UEFA le 28 mai prochain. Si aucune équipe française ne sera malheureusement en lice pour cette édition, il y a fort à parier que cet événement attire de nombreux touristes étrangers, notamment dans la capitale. Au-delà du spectacle au Stade de France avec ses plus de 80 000 places, les enjeux de cette finale vont surtout être économiques. En effet, l’afflux de touristes va booster la consommation dans les secteurs clés du tourisme et de l'hôtellerie, des transports, de la restauration, du retail, etc. Dans ce contexte, les moyens de paiement à disposition sont éminemment stratégiques. Comment les commerçants peuvent-ils améliorer l'expérience utilisateur au moment de l’achat ? Décryptage. 

Une multitude d’innovations qui facilitent l’acte d’achat  

Récemment, 38 % des Français ont déjà utilisé des solutions de paiement mobile. En parallèle, un tiers de Français ont déjà eu recours au paiement fractionné, et un paiement par carte sur deux a été réalisé avec le sans-contact. De même, si le paiement instantané ne concerne aujourd’hui qu’environ 1% des transactions, il gagne lui aussi rapidement du terrain. Enfin, le PIN online vient d’arriver récemment dans l’Hexagone, et suscite la curiosité des consommateurs. 

De nouvelles solutions de paiement flexibles et pratiques fleurissent chaque jour, et cette tendance est partie pour durer. D’ailleurs, si la majorité des Français en sont encore au stade de la découverte, d’autres publics européens ont déjà changé leurs habitudes de consommation. Le paiement par QR code est loin d’être une nouveauté, et logiquement, ils s’attendent à se voir proposer ce type de services à leur arrivée dans la capitale. Il est donc essentiel que les commerçants s’adaptent rapidement et s’équipent technologiquement pour répondre aux attentes d’un public cosmopolite. De telles solutions de paiement ont l’avantage de fluidifier le parcours d'achat, de réduire considérablement les files d'attente, et in fine, améliorent l'expérience utilisateur. 

Des conversions automatiques des devises

La finale de l’UEFA va attirer des dizaines de milliers de supporteurs européens, dont des britanniques. Problème, nos voisins risquent de subir, pour chaque achat réalisé avec une carte bancaire, les aléas du taux de change et des frais de transactions variables. Ainsi, les commerçants ont tout intérêt à s’équiper de terminaux capables de faire une “conversion dynamique des monnaies” (DCC). Grâce à cette nouvelle fonctionnalité, les commerçants peuvent proposer à leur clientèle hors zone Euro, de payer dans leur devise, tout en étant crédités en euros. Tout le monde y gagne : les clients n’ont pas à faire la conversion au moment de l’achat et s’évitent de mauvaises surprises, et les commerçants réduisent leurs frais bancaires (n’ayant plus besoin de créer un compte par devise). 

Faute de solutions de paiement adaptées, il serait dommage que ces clients favorisent les achats en cash. En effet, en plus d’être coûteux du fait des taux de change supportés à l’arrivée et au départ, le recours à la monnaie peut faire des touristes des proies de choix pour les pick pocket.

Éliminer la barrière de la langue 

Depuis l’entrée en vigueur de la DSP2 et notamment les mesures d'authentification forte, la sécurisation des paiements s’est fortement renforcée en Europe. Néanmoins, la sécurité des échanges passe aussi par le fait de pouvoir vérifier ses transactions en direct, comprendre ses tickets de paiement et donc de pouvoir effacer, a minima, la barrière de la langue. 

Certes, les grandes enseignes ayant pignon sur rue peuvent aisément embaucher du personnel très qualifié pour accueillir et accompagner une clientèle étrangère, que cela soit sur toute l’année ou occasionnellement. Toutefois, tout le monde ne peut investir dans des personal shoppers polyglottes… Heureusement, il existe désormais des solutions alternatives. Ainsi, les plus petits commerces peuvent choisir de s’équiper dans des terminaux de paiements capables de traduire instantanément les données affichées pendant la transaction, et d’imprimer les tickets de paiement dans la langue sélectionnée. 

La technologie permet d'interagir, de rassurer une clientèle étrangère, le tout à moindre coût ! Pourquoi s’en priver?

La finale de l’UEFA arrive à grands pas, il est temps pour les commerçants d’investir et d’expérimenter pour que l’on ne se contente pas de faire du lèche vitrine pendant LE rendez-vous footballistique de l’année !