Marketing et PME, un amour difficile et en crise

Alors que la crise n'épargne pas les budgets de marketing, les PME jouent la carte de l'économie.

Crise oblige, les PME résistent en coupant court à certains budgets dont ceux attribués au Marketing. Véritable talon d'Achille pour les chefs de produit, ils doivent (ré)inventer de nouvelles manières d'atteindre leur cible...

 

Implication web

Délaissé ou sous utilisé par manque de temps, le site Internet n'a jamais été aussi complet et parfaitement (re)écrit. On retrouve toutes les informations demandées depuis des mois par les fonctions supports. Les laïus de description contenus dans les annuaires de sites reprennent les couleurs de nouvelles offres. Les sites de buzz, utilisés en relais, publient des news travaillées et très aguicheuses. Les partenaires sont priés de mettre à jour leurs références croisées. Le référencement naturel est retravaillé pour mieux se positionner dans les moteurs de recherche.

Le site se métamorphose et reprend son premier métier : distiller de l'information et augmenter la notoriété.

 

Web économique

Canal moins couteux, il est également utilisé pour favoriser les interactions avec les clients et pour leur déporter une partie de leur gestion de compte (changement de coordonnées postales, bancaires...) et même facture en ligne (dématérialisation d'un gros poste de coût). Les directions financières prennent le temps de se pencher sur le web et poussent allégrement vers ce canal économique.

 

Micro segmentation des cibles

Analyse poussée, enrichissement par recoupement, mise à jour et augmentation des critères de ciblages, le mass marketing est mort, il disparaît complètement au profit du marketing ultra-personnalisé : micro ciblé. On sélectionne des cibles de plus en plus petites et on prend le temps de personnaliser l'approche de la communication. On travaille autant chaque micro-segment que lorsqu'on s'adresse au parc complet. On garde toujours l'objectif financier en tête, les actions et campagnes suivantes en dépendent.

 

Relance des cibles sensibilisées

Prospect chaud, approché, conseillé, évolution client, tout est bon pour réduire les risques, on relance toutes les cibles des dernières actions, on s'assure de la bonne compréhension des offres / produits, on joue à un jeu commercial favorable au prospect. On s'assure ainsi que le "non" est définitif. On lance des actions de fidélisation à destination des intéressés. Double discours de vente, double challenge, les besoins/intensions existent mais les cibles hésitent. Aidons-les à franchir les pas.

 

Terrain

A bâtir ? A construire ? Non, le chef de produit descend dans la rue, auprès directement de ses clients. Reprise de la température, il faut réagir vite pour que l'offre colle à la demande, elle doit vanter les critères recherchés tout en se différenciant des autres en avantages et en contenu.

 

Moins investisseuse sur l'avenir, les PME rançonnent les postes de coûts. Limiter les dépenses reste la pierre angulaire des premières actions de crise. Irons nous jusqu'au divorce ?