Publier sans créer de contenu, c’est possible, devenez curateur !

Le terme de curation est apparu il y a très peu de temps (dans les années 2010) pour donner du sens et une définition simple à une pratique plutôt ancienne.

En quelques mots, la curation représente le fait de : collecter, organiser / agréger et diffuser du contenu autour d’un thème précis, contenu qu’on a pas réalisé soi-même mais qu’on a récupéré auprès de tiers. Bien évidemment, on comprend que seul l’avènement des réseaux sociaux a permis l’essor de cette pratique, libre de tout copyright© !
Quant au terme lui-même de « curator » en anglais, on l’a emprunté au commissaire d’exposition qui a pour tâche de collecter des œuvres, de les classer et de les présenter au public.

On comprend bien que l’intervention humaine est un facteur clé de la curation, le fait de chercher des contenus n’est pas une tâche aisée pour un moteur de recherche, la main de l’homme, éditeur, rédacteur en chef ou community manager conserve ici tout son sens. Le curateur utilise d’autres outils que les simples moteurs de recherche.
En pratique, c’est quoi ? Décomposons le mouvement en trois étapes clés du processus.

Tout d’abord, il s’agit d’accomplir une veille de qualité, liée à une thématique donnée. On utilise différents outils pour parvenir à ses fins. Son propre sens de la recherche, sa capacité à dénicher des contenus de qualité mais cela n’est pas suffisant. On va s’aider d’outils automatisés tels que les flux RSS, les alertes de moteurs de recherches, la lecture de newsletters, de sites agrégateurs de flux comme feedly.com, ou de sites qui identifient des influencers par thèmes comme traackr.com mais je vous conseille une perle dans le domaine de la veille de thématique, si vous ne le connaissez pas déjà : Pealtrees qui va vous permettre de dénicher des informations et les classer facilement pour mieux les utiliser dans vos éditions.


L’étape qui suit la veille est matérialisée par l’éditorialisation de vos contenus ou le choix des éléments que vous souhaitez diffuser. Il est important d’être le plus vigilant possible à ce stade du travail, car les informations que vous allez prochainement partager – n’étant pas de vous – vont impacter votre audience et être assimilées à votre propre production, influençant votre image de marque et votre e-reputation. Essayez de ne traiter que du contenu pertinent et suffisamment original.

Enfin, vient l’étape du partage tant attendu de « vos » contenus. Je vous conseille d’utiliser des plateformes dédiées comme Paper.li (dédié à twitter), storify, scoop.it (qui vous permet d’ajouter votre contenu à vous), ou Pinterest (s’il s’agit de photos). Vous créez ainsi votre propre journal ou édition, vous occupez le terrain dans un sujet donné et vous boostez votre référencement SEO, de facto.
Ou, de manière bien plus simple, utilisez la curation pour diffuser du contenu sur votre blog ou pages de comptes sociaux (Facebook, Twitter, Google+) à la place de contenus que vous auriez du créer.

Conclusion ?

Vous l’avez compris vous faites sans doute de la curation sans le savoir ! Du coup, organisez-vous, équipez-vous des meilleurs outils pour améliorer votre efficacité dans ce domaine. Après tout, le web accueille des milliers de nouveaux contenus chaque jour qui ne demandent qu’à être republiés…

Servez-vous !

La curation est un formidable outil pour occuper quelques espaces dans vos campagnes d’inbound marketing (marketing entrant) et dans votre politique de ligne éditoriale en SMO ou en stratégie de contenu.