Les services bancaires mobiles compteront 1,8 milliard d'utilisateurs en 2019

Les services bancaires mobiles compteront 1,8 milliard d'utilisateurs en 2019 Quels sont les pays où les services bancaires mobiles sont les plus développés ? Quel est l'avenir de ce marché dans le monde ?

Les services bancaires mobiles sont entrés dans une phase de développement exceptionnellement rapide, révèle une étude menée par KPMG à partir des données du laboratoire UBS Evidence. 800 millions de personnes en ont utilisé en 2014. Ils devraient être 1,8 milliard d'ici 2019.

Nombre d'utilisateurs de services bancaires mobiles dans le monde. © Juniper Research, KPMG

Les adeptes des services bancaires sur mobile ont en moyenne la trentaine -ils sont particulièrement jeunes sur le continent américain, un peu plus âgés en Europe.

Age moyen des utilisateurs de services bancaires mobiles, par pays.  KPMG

Les services mobiles bancaires sont très développés dans les pays en voie de développement, comme en Chine, avec un taux de pénétration dépassant les 60%, ou en Inde (plus de 50%). La France, quant à elle, dépasse à peine la vingtaine de pourcents et les Etats-Unis frôlent les 35%.

Pénétration des services bancaires mobiles par pays. © KPMG

En Europe, la pénétration des services bancaires mobiles atteint 38%. La France est le seul pays européen où les services bancaires sur tablettes ne devraient pas dépasser les services sur mobile d'ici à 2016, explique KPMG. En cause, le faible taux d'adoption de tablettes contrairement aux autres pays de l'union.

Nombre d'utilisateurs européens de services bancaires sur mobile et sur tablette. © KPMG

Une étude menée au Royaume-Uni montre que dans ce pays, les adeptes des services bancaires mobiles évoquent la rapidité et la praticité comme premières motivations. Au contraire, les problèmes de sécurité et de confidentialité figurent en bonne place dans les raisons invoquées pour ne pas effectuer des opérations bancaires sur mobile.

Raisons d'utiliser et de ne pas utiliser les services bancaires mobiles. Etude menée au Royaume-Uni. © KPMG