Industrie 4.0 : trois conseils pour une connectivité fiable

L'industrie du futur nécessite des investissements que l'on peut qualifier de stratégiques. Les capitaines d'industrie veilleront donc à les introduire avec méthode. De leurs choix dépendront la réussite ou l'échec.

L’industrie 4.0 nécessite des investissements que l’on peut qualifier de stratégiques. Les capitaines d’industrie veilleront donc à les introduire avec méthode. De leurs choix dépendront la réussite ou l’échec.

1.    Pas de chaîne numérique efficace sans réseau et connectivité optimisés

Les fabricants passent de la graisse au code en mettant en place des technologies numériques pour améliorer la fiabilité, la productivité et la rentabilité de leurs activités. Une chaîne numérique optimisée ouvre également la voie à de nouveaux modèles d’affaires, tels que le « produit en tant que service ».

Mais avant d’y parvenir, les industriels doivent connecter leurs actifs et investir dans une infrastructure de communication capable de transporter de manière fiable des volumes croissants de données entre les machines de l’usine et les centres de traitement de ces données. Sans connexions et réseaux robustes, fiables et sécurisés, point de fabrication « intelligente ». Cela restera une simple vision.

2.    Une sécurité pertinente ne s’arrête pas au logiciel

Il est difficile d’ignorer la valeur transformationnelle d’une connectivité améliorée dans le secteur de la fabrication mais, parallèlement, l’augmentation du nombre de machines connectées accroît le niveau des risques. C’est donc le moment de s’approprier une vraie culture de la sécurité même s’il n’existe pas dans l’absolu d’infrastructure inviolable.

La défense d’un site industriel démarre, parfois, par de simples gestes : retirer le mot de passe Wifi du tableau d’affichage de la cantine du personnel, changer régulièrement les mots de passe, limiter les accès sensibles aux personnes habilitées, faire les mises à jour des logiciels sans attendre, repenser la manière dont les machines, les bâtiments et les flux de données sont protégés. Le principe de sécurité « zéro confiance » devrait être au cœur de tout approche de la sécurité, tant à l’intérieur des usines que dans la manière de partager les données avec le siège social, les partenaires, les fournisseurs et le cloud.

3.    La force de l’aide

Une fois les actifs connectés et la sécurité intégrée, des défis opérationnels se posent. Même les industriels les plus matures y sont confrontés. La plupart ont mis en place des politiques d’amélioration continue dans des environnements de plus en plus connectés.

Les services en cloud ou les machines connectées (qui signalent, par exemple, une panne) apportent des avantages importants. Sous-estimé, le risque de mal exécuter une opération est tout autant sérieux. La mise en route de tout nouvel investissement doit impérativement être accompagnée – identification des zones d’ombre, choix des partenaires, etc. Demander de l’aide ne doit pas être compris comme une faiblesse. Au contraire !

La transformation structurante d’équipements industriels dépend d’une connectivité idoine, d’une approche sécuritaire globale et d’un accompagnement sur mesure. Leur bon emploi est la clé d’un investissement réussi.