Les capitaux-risqueurs de la Silicon Valley font du court-terme


De plus en plus prudents, les capitaux-risqueurs de la Silicon Valley se concentrent sur les modèles économiques rentables à court-terme.

Auparavant, les capitaux-risqueurs de la Silicon Valley n'hésitaient pas à financer des sites gratuits pour les utilisateurs et financés par la publicité, particulièrement lorsqu'ils étaient liés à un réseau social. Mais maintenant que la croissance de la publicité en ligne s'effrite et que les réseaux sociaux deviennent monnaie courante, ils ne croient plus en un nouveau YouTube ou Facebook et recherchent plutôt des sites vendant des abonnements ou des biens virtuels, bref, des cybermarchands.

Dans le domaine applicatif, les investisseurs sont toujours réticents à soutenir les éditeurs de logiciels onéreux de gestion de données. Ils se tournent désormais vers les logiciels open-source, le cloud-computing et les clients légers, qui permettent aux entreprises d'utiliser moins de matériel pour faire tourner les applications.

Côté mobile, les capitaux-risqueurs se détournent également de la vente d'espace publicitaire et d'applications. Ils préfèrent soutenir les opérateurs et les fabricants de terminaux et d'accessoires.

Par ailleurs, les investisseurs sont toujours à la recherche d'opportunités du côté des technologies écologiques. Ils retiennent de moins en moins de gros projets, construction d'usines de panneaux solaires par exemple, et soutiennent de plus en plus de projets plus pragmatiques, comme le développement de solutions de gestion de la demande énergétique.

Enfin, les capitaux-risqueurs de la Silicon Valley disent qu'il existe encore un secteur d'activité que la technologie n'a pas encore transformé : les soins médicaux personnalisés. Dans ce secteur, ils choisissent de financer des sociétés offrant des conseils médicaux à partir du code génétique d'une personne, aussi bien que des sites Internet d'aide au choix d'une maison de retraite…