Free Mobile n'a pas détruit d'emplois, selon l'Arcep

Free Mobile n'a pas détruit d'emplois, selon l'Arcep Le régulateur des télécoms estime que l'emploi dans le secteur des télécoms n'a pas pâti du lancement de Free Mobile.

Evaluant les conséquences de l'arrivée de Free dans le mobile, l'Arcep estime que l'emploi dans le secteur des télécoms est resté stable en 2012 "malgré la conjoncture économique peu favorable". Le régulateur évalue que le secteur comptait 129 000 emplois direct en 2012 soit autant qu'en 2011, contre 127 000 en 2010 et 124 000 en 2009. Deux plans de départs ont toutefois été annoncés fin 2012 : 1000 postes chez SFR et 556 postes chez Bouygues Telecom.

L'Arcep ajoute que l'arrivée d'un nouvel entrant n'a pas empêché les opérateurs d'investir. Au contraire, les sommes investies ne cessent d'augmenter depuis 2009 pour atteindre un record de plus de 9 milliards d'euros en 2012, contre 8,2 milliards l'année précédente. Enfin, mis à part les terminaisons d'appel, le chiffre d'affaires cumulé des quatre opérateurs principaux est demeuré stable à 41,09 milliards d'euros, "l'augmentation en volume étant compensée par la baisse des prix". Il n'en va pas de même avec leur rentabilité, leur Ebitda ayant chuté de 11,2% en moyenne (et jusqu'à 28% chez Bouygues Telecom), à 12,86 milliards d'euros.