France : terre d’élection d’un crowdlending professionnel, dynamiseur de croissance économique

Avec le crowdlending ou finance participative, un autre secteur est actuellement en cours de transformation : celui de la banque et de la finance.

Le crowdlending français soutenant à 90% les TPE-PME, contrairement aux autres pays où le mouvement est plus équilibré entre les financements business et particuliers, la France pourrait bien devenir pour ce secteur un cas d’école. Un exemple unique ou le crowdlending devient dynamiseur de changement et de croissance économique.

La finance participative, une forte croissance pour un phénomène durable…. Le crowdlending permet de mettre en relation des investisseurs avec des emprunteurs souhaitant financer un projet, qu’il s’agisse d’entreprises existantes ou de particuliers. Ce système, basé sur des plateformes internet au fonctionnement très encadré, connaît une croissance record. Au niveau mondial, les prêts octroyés sont passés de 9 milliards en 2014 à 64 milliards de dollars en 2015. A l’horizon 2025, ils sont estimés à plus de 1000 milliards de dollars. En France, c’est la loi de 2014 sur la finance participative qui réglemente ce secteur. Preuve du succès, les 27 sites de crowdlending recensés par l’association Financement Participatif France (FPF) ont enregistré en 2015, 196,3 millions d’euros de prêts, soit plus du double qu’en 2014 (88,4 millions d’euros). La naissance de comparateurs français, permettant d’y voir plus clair, permettra d’accélérer la maturation de ce secteur dans notre pays. 

France : terre d’élection d’un crowdlending professionnel, agent de croissance économique... En France, ce sont les entreprises à 90%, particulièrement les TPE-PME, qui ont très majoritairement recours au crowdlending. La finance participative française bénéficie donc d’une opportunité sans précédent, celle de devenir un véritable agent de changement économique. En soutenant des projets de l’économie réelle, portés par des entreprises locales, et qui n’ont pas trouvé d’écho auprès des banques, le crowdlending français permet de dynamiser la croissance de notre tissu industriel, composé essentiellement de petites et moyennes entreprises. Ces 21 millions de TPE et ces 140 000 PME sont vitales pour notre économie. Elles emploient plus de 50% des salariés français et assurent la quasi-totalité des créations d’emplois sur le territoire (source Bercy 2016). Les chiffres le prouvent. De 2002 à 2012, tandis que le nombre de postes dans les grands groupes est resté stable, Les PME-TPE ont créé, à elles-seules, plus de 600 000 emplois nets (source KPMG).

Une réponse adaptée aux impératifs des chefs d’entreprises… Si ces entreprises françaises ont recours en masse au crowdlending, c’est pour une raison bien précise. Bien qu’elles soient source de création d’emploi, il ne leur est pas toujours évident de trouver des réponses adaptées à leur principale problématique, celle du financement. Contrairement aux Etats-Unis où le système bancaire encourage l’entrepreneuriat, la banque française, interlocuteur traditionnel, est souvent perçue comme lente et déconnectée des préoccupations des chefs d’entreprises. En cas de refus de prêt, ces derniers sont contraints de renoncer à leurs projets et se retrouvent freinés dans leur volonté de développement. Le crowdlending leur offre une source de financement alternative et tout aussi efficace. Ils peuvent ainsi concrétiser leurs ambitions grâce à une mise en relation directe avec des investisseurs, de manière souple, rapide et transparente. Pour les aider à choisir et faciliter la prise de décision, le crowdlending a désormais lui aussi ses « comparateurs ». Ceux-ci, privilégiant ergonomie et expérience utilisateur, permettent de visualiser, en un coup d’œil et en fonction des projets,  les offres de prêts proposées par les nombreuses plateformes existantes en France

Pour que le crowdlending français puisse concrétiser ses ambitions d’agent dynamiseur de croissance et de création d’emplois, il devra encore se confronter à de nombreux défis dans les années qui viennent: encore plus d’accessibilité, une offre plus transparente, et une adaptation aux règlementations locales et internationales, qui ne manqueront pas de se multiplier. Quoiqu’il en soit, le mouvement est lancé. Il a de plus en plus d’alliés. Ultime consécration, des investisseurs institutionnels, de plus en plus nombreux, rejoignent ce mouvement. Ils valident ainsi la pertinence de ce modèle et lui apportent encore plus de crédibilité. Une chose est sûre : le crowdlending français est voué, de manière unique au monde, à participer de manière durable et pour le meilleur, à la mutation de notre économie et de notre société.