Immobilier : les grandes villes où il est moins cher de louer que d'acheter

Immobilier : les grandes villes où il est moins cher de louer que d'acheter Dans certaines communes, le poids d'un loyer est inférieur à celui des mensualités de remboursement d'un prêt immobilier.

Acheter, c'est bien. Mais louer, cela peut-être encore mieux. En tout cas dans certaines villes. C'est ce que nous apprend le site d'informations immobilières MeilleursAgents qui a comparé la part des revenus des ménages consacrés au paiement d'un loyer et celle des ressources dévolues au remboursement d'un prêt immobilier dans les 30 plus grandes communes de France métropolitaine.

Résultat : dans la moitié d'entre elles, pour un appartement de 60 mètres carrés, les loyers pèsent moins lourd que les mensualités dans le budget des ménages (hors impôts et charges).

Voici les villes où il est actuellement moins coûteux d'être locataire que propriétaire de sa résidence principale... du moins tant que l'emprunt bancaire n'est pas entièrement remboursé.

Rang Ville Part du loyer dans les revenus médians des ménages Part de la mensualité dans les revenus médians des ménages Différence (pts)
1 Paris 55% 79% 24,0
2 Nice 42% 54% 12,0
3 ex aequo Aix-en-provence 34% 44% 10,0
3 ex aequo Bordeaux 35% 45% 10,0
5 Lyon 30% 39% 9,0
6 Nantes 31% 37% 6,0
7 ex aequo Rennes 31% 36% 5,0
7 ex aequo Toulon 32% 37% 5,0
7 ex aequo Toulouse 33% 38% 5,0
10 ex aequo Villeurbanne 32% 36% 4,0
10 ex aequo Strasbourg 32% 36% 4,0
12 ex aequo Montpellier 40% 42% 2,0
12 ex aequo Marseille 34% 36% 2,0
12 ex aequo Tours 32% 34% 2,0
12 ex aequo Reims 28% 30% 2,0

Paris arrive en tête du classement. Et de loin. Dans la capitale, un loyer représente 55% des revenus médians des ménages contre 79% pour une mensualité, soit une différence de 24 points. 

Louer coûte moins cher qu'acheter dans 15 des 30 plus grandes villes de France

Dans certains quartiers parisiens, l'acquisition s'impose toutefois comme une option plus intéressante que la location. C'est notamment le cas dans les 19e, 20e et 13e arrondissements : à l'achat, l'économie relative par rapport au prix médian du mètre carré à Paris y est supérieure à l'économie relative réalisée par rapport au loyer médian.

A l'inverse, dans le 6e arrondissement, le surcoût à l'achat est de 50% par rapport à la moyenne parisienne, contre 18% seulement pour la location. A noter toutefois que ces chiffres concernent tous les types de biens, sans distinction. Ils ne tiennent pas compte non plus des spécificités à l'intérieur de chaque arrondissement : si l'économie à l'achat dans le 18e arrondissement de Paris est de 20% par rapport à la moyenne parisienne, il n'en est pas de même à Montmartre. Et bien sûr, ces comparaisons ne prennent pas en considération la constitution d'un patrimoine que représente un achat immobilier.

Nice se classe 2e avec une amplitude part des mensualités dans le budget/part des loyers inférieure de moitié à celle de Paris. La capitale azuréenne monte également sur la 2e marche du podium des villes où la part des revenus consacrés au remboursement d'un prêt immobilier est la plus élevée.

Aix-en-Provence et Bordeaux, elles, arrivent 3e ex aequo du palmarès des métropoles tricolores où le poids des loyers est inférieur à celui des mensualités d'un prêt immobilier.

A l'inverse, il est des villes où il fait meilleur être propriétaire que locataire. Limoges, où la part des revenus consacrés au remboursement d'une mensualité représente 20% du budget des ménages (contre 26% pour un loyer) arrive en tête de ces communes. Elle est suivie du Havre, de Saint-Etienne et d'Amiens.