VISALE, le dispositif qui tombe à pic
Totalement dématérialisée et gratuite, cette garantie protège les propriétaires contre le risque de loyer impayé durant les trois premières années du contrat de location.
Tous les locataires de moins de 30 ans vont désormais pouvoir bénéficier du dispositif VISALE de cautionnement des loyers. C’est une excellente nouvelle pour tout le monde, à condition que chacun puisse en saisir la chance.
Pour les jeunes d’abord, qui sont de plus en plus en situation professionnelle précaire et qui ne peuvent plus se loger tant les conditions de garanties sont élevées.
900 000 jeunes arrivent chaque année sur le parc locatif privé, dotés, selon le ministère du Travail, à 86% d’un CDD quand ils étaient 73% il y a 10 ans.
Ils consacrent en moyenne 600 euros à leur budget logement au niveau national (690 euros en moyenne en Ile-de-France). Nos études montrent que seulement 9% des jeunes rencontrent des difficultés à payer leur loyer*. Sur le marché global de la location, les loyers impayés ne représentent que 3% des cas.
Intermittents, indépendants, free-lance, auto-entrepreneurs, les statuts "alternatifs" se multiplient témoignant d’une vraie mutation du marché du travail jusqu’à un jour, peut-être, devenir la norme.
Va-ton laisser ces jeunes sur le bord du chemin ? Va-t-on décider de fermer le marché du logement à ses futurs adultes qui travaillent autrement mais se logent toujours ?
Avec un taux de risque qui s’avère relativement peu élevé et une mutation du marché du travail déjà en route, il est temps pour les propriétaires-bailleurs, s’ils veulent pouvoir conserver "des clients", donc des revenus, d’intégrer les jeunes à leur scope de candidats éligibles à la location.
Le dispositif VISALE tombe à pic !
Entièrement dématérialisée et gratuite, cette garantie couvre les propriétaires contre les risques de loyers impayés durant les trois premières années du bail. Gagnant-gagnant pour les deux parties, le volet incitatif va-t-il suffire à convaincre les propriétaires sachant qu’à partir du 37e mois la garantie n’est plus active ? Sur une tranche d’âge où la bougeotte est plutôt de rigueur !
Jouer le jeu est à coup sûr le prix nécessaire à payer pour que le dispositif fasse ses preuves et rende pleinement son office de levier d’accession au logement.
Une attitude et un dispositif que l’on pourrait également étendre au marché de l’acquisition pour œuvrer à mieux loger les générations futures.
* Méthodologie : sondage réalisé en ligne pour Guy Hoquet l’Immobilier par l’Institut CSA, en mars 2015, sur un échantillon national de 947 personnes âgées de 18 à 29 ans, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, statut professionnel et profession).