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Près de deux millions d'emplois... ou plus

Ce sont donc 1 915 313 emplois de l'Etat qui sont programmés dans le projet de loi de finances 2013, la majeure partie étant répartie entre l'Education nationale (955 434 emplois), la Défense (285 253), l'Intérieur (282 101) et l'Economie (150 375). Mais à ces emplois directement rémunérés par l'Etat, il convient d'ajouter plus de 350 000 postes des "opérateurs", des organismes distincts au statut juridique public ou privé, mais ayant en charge une activité de service public. Leur financement est en effet majoritairement assuré par l'Etat. En 2010, on comptait près de 650 organismes de ce type parmi lesquels le Pôle emploi, un grand nombre de parcs et de musées ainsi que de nombreuses universités.

Méthodologie : les emplois pris en compte

Ce dossier a été réalisé en relevant, par ministère, les "emplois autorisés" pour chaque exercice budgétaire, c'est-à-dire le plafond d'effectifs que pouvait atteindre chaque ministère dans une année donnée. Ces chiffres proviennent des lois de finances initiales votées chaque année (et concernant 2013, du projet de loi de finances). Depuis 2006, les "emplois autorisés" sont exprimés en équivalent temps plein dans les lois de finance.


Equivalents temps plein et équivalents temps plein travaillé

Dans chacune des lois de finances, les effectifs sont exprimés en "équivalents temps plein travaillé", qui, contrairement aux effectifs en personnes physiques, tiennent compte de tous les agents rémunérés, quelle que soit leur quotité de travail. Sont donc pris en compte dans les "équivalents temps plein travaillé", les effectifs à temps partiel ainsi que les effectifs n'ayant travaillé qu'une partie de l'année : CDD, vacataires, départs en cours d'année... Nos comparaisons d'une année sur l'autre ont été calculées sur la base de ces "équivalents temps plein travaillé", une méthodologie que n'utilise pas le ministère du Budget.

Bercy calcule en effet les variations d'effectifs en "équivalents temps plein". Comme les "équivalents temps plein travaillé", ils tiennent compte du temps partiel, mais écartent en revanche CDD, vacataires, départs en cours d'année... La distinction entre ETP et ETPT explique ainsi la différence entre nos résultats et ceux du gouvernement.

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