Les smart grids, un marché de près de 300 millions d'euros

Les smart grids, un marché de près de 300 millions d'euros Les infrastructures connectées de distribution d'énergie sont, selon Xerfi, l'unique segment quantifiable de la smart city. Le smart metering y représente à lui seul 230 millions d'euros.

C'est le plus petit segment de la smart city analysé par notre partenaire Xerfi dans sa dernière étude "La ville intelligente, Quelles options stratégiques pour conquérir ce nouvel eldorado ?", mais aussi le seul à être 100% connecté. En 2014, le marché des réseaux de distribution d'énergie (eau, électricité et gaz) intelligents représentait un marché de 300 millions d'euros. C'est loin des 18 à 19 milliards du secteur du bâtiment intelligent et des 4 milliards d'euros de la mobilité intelligente, mais l'éditeur indépendant d'études économiques sectorielles prévient : "Il est difficile d'estimer les différentes briques intelligentes composant le cœur de la smart city compte tenu d'un manque de suivi statistique et des difficultés pour quantifier la part intelligente de chaque segment."

Le marché des compteurs communicants ("Smart metering") représente l'essentiel du segment "Réseaux intelligents", avec 230 millions d'euros sur un total de 300 millions. Le reste correspond au "Smart operation", c'est-à-dire le pilotage à distance des infrastructures, comme le fait Suez dans ses centres Visio. A noter que dans la brique "Bâtiment intelligent" le segment "Smart home" représentait déjà de 250 à 450 millions d'euros en 2014.

Le marché des compteurs communicants ("Smart metering") représentait 230 millions d'euros en 2014. © Xerfi

Xerfi a aussi comparé le parcours de 18 jeunes pousses représentatives de ces secteurs, "dont les créations se sont concentrées entre 2005 et 2014", souligne l'étude. 5 des 7 spécialistes des réseaux intelligents retenus sont des filiales de grands groupes, comme Edelia (créé par EDF), Embix (créé par Bouygues et Alstom en 2011) ou Energy Pool (racheté par Schneider Electric en 2010). A noter que sur les sept start-up, aucune ne travaille sur le gaz et seulement deux sur l'eau.

5 des 7 spécialistes des réseaux intelligents retenus sont des filiales de grands groupes. © Xerfi

Nés plus tardivement, les trois opérateurs de mobilité intelligente retenus, Citymapper, Moovit et Transit, ont tous été créés en 2012. Ces applications de calcul d'itinéraires multimodaux sont aussi à ce jour toutes restées indépendantes.

L'étude "La ville intelligente, Quelles options stratégiques pour conquérir ce nouvel eldorado ?" est publiée par Xerfi, éditeur indépendant d'études économiques sectorielles.