Le planning connecté, au cœur de la transformation des services financiers

Informatisation, cloud, algorithmes… si les services financiers ont toujours adopté les ruptures technologiques en avance de phase, le secteur n’en connaît pas moins de profonds bouleversements.

Depuis la crise financière de 2008, c’est tout l’écosystème qui s’est transformé sous les triples assauts de nouvelles réglementations, de nouveaux acteurs disruptifs et de technologies émergentes. Une accélération sans précédent des menaces comme des opportunités pour les entreprises du secteur.

Une raison de plus de se pencher sur l’étude "The Future of Financial Services : Planning for Every Eventuality"publiée par la société de conseil Vuealta fin janvier. Elle réalise un tour d’horizon des principaux défis qui guettent les services financiers dans les cinq prochaines années et des stratégies adoptées pour y faire face. 

Les services financiers, au cœur des bouleversements sans précédent

L’enquête menée auprès d’entreprises aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, par ce spécialiste du planning connecté, révèle que plus de la moitié des décideurs "ne mesurent pas l’impact des disruptions technologiques à venir" pour leur entreprise. Inexistants avant 2007, la cybersécurité, le Brexit et les régulations sont désormais sur toutes les lèvres, et au cœur des préoccupations. Tout comme la gestion des données personnelles, la planification dans un contexte de grandes incertitudes du marché et les technologies de rupture. Banques de détail ou d’investissement, société de courtage, gestionnaires de fortune, assureurs, prestataires de paiements… des leaders établis aux petites entreprises, aucune organisation n’est épargnée par les changements en cours, de la guerre des talents aux fluctuations des marché comme des régulations. Le point commun de ces transformations touchant tous les aspects de leurs activités ? L’extrême volatilité et la grande incertitude des tendances à l’œuvre. 

Anticiper pour ne plus subir la disruption

Fort de ces chantiers de transformation, réglementaires et technologiques, les entreprises doivent veiller à rester en alerte sur les risques de disruption, notamment dans un contexte de barrière à l’entrée toujours plus basse pour de nouveaux entrants offensifs, surfant sur l’agilité et l’accélération du numérique. Et bâtir des scénarios pour anticiper le plus grand nombre de menaces. Au top 5 des ruptures attendues dans les prochaines années : régulations et conformité (45%), cybersécurité (43%), intelligence artificielle et machine learning (31%,  technologies de paiement (27%), crypto-monnaies (25%). 

Face à ces nombreux bouleversements que connaît l’industrie des services financiers, la tentation d’une posture attentiste, d’un "wait-and-see" prudent n’est plus de mise. Il est plus que jamais crucial pour ces entreprises de comprendre leur environnement afin de connecter ces tendances à leurs propres activités. Contrôler ce qu’elles peuvent contrôler, et s’assurer de pouvoir réagir rapidement en cas de besoin. C’est toute la tâche de la planification et de la prévision.

Réduire l'impact de l'incertitude et saisir les opportunités

Loin de rendre toute planification à long terme impossible ou superflue, le chaos moderne rend au contraire plus que jamais nécessaire un planning continue, agile et aussi connecté que possible ! Si, pour répondre à ces défis, de nombreuses organisations tentent de planifier leurs activités, l’enquête souligne qu’elles le font le plus souvent avec des process et des outils de planification inadaptés. 

Seul 50% des répondants affirment réaliser cette planification en utilisant un outil unifié pour tous les métiers et mis à jour en temps réel. Plus d’un tiers (35%) continuent de planifier en silo, par départements. 38% utilisent de multiples documents pour leurs différents départements puis tentent de les unifier pour bâtir un plan d’activités commun. Presqu’un tiers (24%) se contentent de partager un tableau Excel entre les différentes business units. Or le niveau d’incertitude et la vitesse requise pour anticiper ou réagir aux changements à venir, nécessitent de garder la tête froide et d’agir pro-activement, avec pragmatisme. 

C’est l’approche que propose le planning connecté : réduire l’impact de l’incertitude en élaborant des scénarios réalistes et des réponses actionnables pour réagir à toutes les situations. L’objectif est de pouvoir prendre des décisions informées, même sous le coup d’une crise imprévue. Sa recette ? Répondre à tous les "what if" potentiels en connectant en permanence plans et données : qui recruter ? Quelle est l’efficience de mes équipes ? Où investir ? Que veulent mes clients ?

Ce que permettent les nouvelles plateformes cloud de planning connectée, unifiant tous les métiers autour de données exactes, mises à jour en temps réel, met en lumière toute l’ironie de la situation : la solution au chaos exacerbé par les nouvelles technologies, pourrait bien résider dans les technologies elles-mêmes !